« On est ici dans un lieu qui est une des grandes victimes de la réforme de la santé et qui n’est pas à la hauteur des besoins dans la région de Sorel-Tracy », a affirmé M. Lisée.
« C’est incroyable comme c’est important ici à Sorel la fin de la centralisation et le retour à un avenir qui nous appartient, a soutenu M. Rochon. Les gens ont envie de prendre leur région, leur pays en main. L’austérité n’a pas remis d’argent dans nos poches et la centralisation n’a pas permis d’économies. Ce que ça a fait, ça nous a dévalisés. L’Hôtel-Dieu n’a plus de direction générale. Des patients doivent se faire soigner ailleurs. Le personnel est à bout de souffle. »
Le Parti québécois a d’ailleurs promis de redonner une direction générale à l’Hôtel-Dieu.
« Ce qu’on veut faire, c’est de redonner du pouvoir aux citoyens, faire en sorte que les décisions qui concernent votre santé, ici, à Sorel et dans les régions, soient prises en tenant compte des besoins de votre région », a pour sa part déclaré la candidate péquiste dans Taschereau, Diane Lavallée, qui fait partie du trio santé du PQ.
Le PQ a également déclaré qu’il souhaite mettre en place des comités de citoyens.
« On veut mettre fin à une centralisation excessive où les décisions qui sont prises pour les citoyens de la région de Sorel-Tracy se prennent à Longueuil, a affirmé Mme Lavallée. Vous n’êtes pas une succursale de Longueuil. Vous êtes une région importante et vous avez droit à une direction pour prendre des décisions à la fois sur les services de santé et sociaux et travailler avec les partenaires régionaux. »
CLSC
Le PQ a par ailleurs affirmé vouloir étendre les heures d’ouverture des CLSC, afin que la population puisse avoir des services de 9h à 21h.
« Dans le porte-à -porte que je fais, je rencontre plein de gens qui ont des blessures qui nécessitent deux points de suture, ils vont à l’urgence et ça prend 21 heures avant qu’ils aient leurs points de suture, a déclaré la députée sortante dans Taillon, Diane Lamarre. C’est inacceptable. Le commissaire à la santé a affirmé que 60% des cas des gens qui vont à l’hôpital ne sont pas des priorités et doivent aller ailleurs. »
Le Parti québécois a d’ailleurs promis de rétablir le régime public des traitements de fécondation in vitro, qui avait disparu avec la loi 20, pour rembourser le premier cycle de la fertilisation in vitro.