Tous trouveraient leur compte s’ils se penchaient sur cette question, croit-il. C’est la façon de faire, dit-il, que l’on doit trouver.
« Oui le logement social est essentiel et répond à des besoins. Il en faut dans un milieu. Mais actuellement, le moment n’est pas propice à cela ici », estime-t-il.
L’importante construction domiciliaire des dernières années a augmenté le nombre de logements vacants. Lui-même en compte une centaine.
« Vaut mieux trouver, avec les promoteurs de logements sociaux, des solutions pour donner accès aux plus démunis à des logements sains et faciles à chauffer. »
C’est vrai qu’il y a des propriétaires qui entretiennent mal leurs bâtiments, reconnait-il. Mais tous ne sont pas comme eux, assure le propriétaire.
Diminuer le nombre de logements vacants
M. Hébert se dit prêt à travailler avec la Ville et le gens qui s’occupent de logement social. « Ils sont les experts dans le domaine. Je suis un gestionnaire de bâtisses. En jumelant nos expertises, on peut certainement arriver à donner accès à des logements à prix abordable », décrit-il.
Il lui semble donc inapproprié et malsain, pour le moment, que des subventions servent à rénover des maisons et à les transformer en logement social.
Sans le nommer, il vise le projet Habitation Pierre-De Saurel à la recherche de fonds pour acheter des maisons en mauvais état, les restaurer et les transformer en logements sociaux.
« Si ces rénovations sont facilitées par la Ville, elles servent mal le privé et faussent la compétition. » C’est lors de l’ouverture des Habitations St-Maxime qu’il a réalisé qu’il fallait faire quelque chose.
Il faut encore consacrer de l’argent au logement social, mais sans que les propriétaires fonciers soient pénalisés, pense-t-il.
« Comme propriétaire, je préfère avoir 100$ de moins pour un loyer que de voir ce loyer vide et avoir moins d’argent pour entretenir la maison. »
Interpeler
À la Ville, le maire Serge Péloquin est sensible à cet appel. Il l’a mentionné à la suite de la manifestation récente réclamant de nouveaux logements sociaux.
Le conseil s’apprête d’ailleurs à visiter, ces jours-ci, des logements libres pour évaluer ce qu’ils ont à offrir.
Le maire a invité les défenseurs du logement social à se joindre à eux.