Débutés en janvier 2013, les travaux de démolition ont été retardés pendant plusieurs mois à la suite de la faillite de l’entreprise engagée EDS Canada. La société d’État a été obligée de publier un nouvel appel d’offres à l’été 2014.
Le contrat a été accordé à l’entreprise québécoise Excavation René Saint-Pierre et les travaux ont pu reprendre en septembre dernier. Selon les informations fournies par Hydro-Québec, les matériaux seront revendus pour 19 M$.
Depuis septembre 2014, le démantèlement de la centrale thermique, fermée depuis 2011, poursuit son cours, souligne la porte-parole d’Hydro-Québec, Marie-Ève Sylvestre.
« Les travaux vont bon train et selon l’échéancier prévu, les installations hors sol seront enlevées d’ici septembre 2015. On prévoit par la suite des travaux jusqu’en 2017 pour enlever les fondations de béton et les infrastructures de sécurité, en plus de faire la réhabilitation du site selon les normes du ministère », explique-t-elle.
Deux terrains sont actuellement convoités par la Ville de Sorel-Tracy : celui de la centrale, mais également celui situé en face où se trouvent des pylônes électriques.
Des discussions en cours
En novembre 2014, le conseil de ville a voté une résolution pour signifier son intérêt afin d’acquérir ces terrains. Une rencontre a eu lieu, le 16 juin dernier, à ce sujet entre le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, et des représentants d’Hydro-Québec.
En plus d’avoir parlé des échéanciers prévus pour le projet de démantèlement, les deux parties ont discuté de l’intérêt de la Ville pour les terrains.
Cette dernière souhaiterait acquérir celui entre la route 132 et l’autoroute 30 afin d’agrandir son parc industriel et surtout pour son écoparc, explique le maire.
« Nous n’avons plus de terrains disponibles. Nous voudrions pouvoir accueillir de nouvelles entreprises. Certaines entreprises locales ont des projets d’expansion. Pour ça, il nous faut de nouveaux terrains. Les représentants d’Hydro-Québec semblaient ouverts et comprendre notre intérêt. »
Si la société d’État connaît les intentions de la municipalité, elle ne se prononcera pas avant la réalisation de l’ensemble des travaux, souligne Mme Sylvestre.
« Les deux terrains n’appartiennent pas à la même division d’Hydro-Québec. Les lignes électriques devraient être enlevées dans la prochaine année, mais peut-être pas avant 2017 également. Une fois toutes les étapes réalisées, Hydro-Québec prendra une décision sur l’avenir de ses propriétés. »