C’est ce que nous a confirmé Catherine D. Marcoux, responsable aux communications du diocèse, jeudi dernier.
Elle nous a aussi appris que des communautés religieuses considéraient ouvrir leurs portes à des familles de réfugiés. Quant à Mgr Lapierre, il suggère aussi à des paroisses ou des groupes d’organiser des activités de levée de fonds dont les bénéfices seraient envoyés à Développement et Paix. L’organisme les remettra aux milieux les plus en besoin.
Quant au secrétariat de l’évêché, il se chargera de ces envois. Comme il s’engage à prendre en note le nom des familles qui souhaitent participer et à les acheminer aux ministères chargés de déterminer ceux qui auront droit de s’installer au pays.
Parrainer des gens implique de les recevoir chez eux ou de leur procurer un toit, de les soutenir et accompagner pendant un an, le temps qu’ils puissent bénéficier d’une aide gouvernementale, rappelle Mme Marcoux.
Ce n’est pas la première fois que les paroisses sont ainsi interpellées. Celles de Sorel-Tracy avaient réuni des groupes de paroissiens pour cueillir des «boat people» venus du Viet Nam et du Cambodge au début des années 80.
Ce faisant, l’évêque s’inscrit dans la mouvance du pape François qui a appelé les catholiques d’Europe « à leur donner une espérance concrète. Nous ne pouvons pas seulement dire courage, patience », rappelle Mgr Lapierre.
« Une certitude nous habite, nous pouvons faire plus. En un jour l’Allemagne a reçu 10 000 réfugiés et nous, nous en accueillerons combien dans les mois qui viennent? » a demandé le prélat, rappelant qu’en pleine campagne électorale, il serait bon d’interpeller les candidats pour leur demander quelle est la politique de leur parti devant cette situation dramatique.