« Les automobilistes font des économies par rapport à il y a un an. Même si on souhaite toujours obtenir un meilleur prix à la pompe, les prix actuels sont tout de même intéressants », affirme la porte-parole de CAA-Québec, Anne-Sophie Hamel-Longtin.
Au matin du 17 février, le prix de l’essence s’élevait à 91,2¢ le litre à Sorel-Tracy. Au début de la semaine, le prix se situait à 95,2¢, un prix qui dépassait de 5 sous la moyenne du coût de l’essence à la pompe sur l’île de Montréal (90,2¢).
« C’est une situation particulière. Les marges prélevées au détail étaient beaucoup plus faibles à Montréal en début de semaine. Les commerçants ont comprimé leur marge depuis quelques jours. La marge est le prix entre celui d’acquisition de l’essence et le prix affiché à la pompe », explique-t-elle.
À Montréal, la marge de profits tournait autour de 1,9¢ le litre le 16 février alors qu’habituellement, selon la moyenne des 52 dernières semaines, la marge est de 8,5¢. Du côté de Sorel-Tracy, la marge était de 9¢ le 16 février. Selon la moyenne de la dernière année, la marge tournait autour de 6,6¢ en Montérégie.
Augmentation à Montréal, mais pas à Sorel-Tracy
Alors qu’en début de semaine, les Sorelois payaient le prix le plus élevé à la pompe en Montérégie selon la Régie de l’énergie, deux jours plus tard, ils obtenaient l’un des meilleurs prix.
Au matin du jeudi 18 février, le prix avait atteint 105,9¢ à Montréal, alors qu’il était resté à 91,2¢ le litre à Sorel-Tracy.
« Les commerçants vont vouloir effectuer un rattrapage parce qu’ils ont fait moins de profits dans les derniers jours. C’est ce qui peut donner place à une augmentation de 10¢ ou 12¢ qui déplaît aux automobilistes », ajoute-t-elle.
Cette augmentation sur l’île de Montréal ne devrait pas toucher la région de Sorel-Tracy, croit-elle.
Comment explique-t-on la disparité des marges entre les différentes régions? « Je ne pourrais pas vous expliquer pourquoi présentement les marges au détail dans votre région sont plus élevées qu’à l’habitude. C’est une décision de l’industrie. »
Le Journal a contacté plusieurs entreprises, mais n’a pas eu de retour d’appel avant de mettre sous presse.