L’immeuble à logements de la rue Montcalm à Saint-Joseph-de-Sorel a été la proie des flammes en raison d’un problème électrique. Une vingtaine de pompiers ont combattu l’incendie qui a pris naissance, vers 6h58, dans une annexe située à l’arrière de l’immeuble composé de trois logements, dont deux étaient non habités.
Une deuxième alarme, soit une demande de renfort, a été nécessaire puisque le feu s’est propagé jusqu’au deuxième étage. Les dommages au bâtiment s’élèvent à environ 120 000$.
Stéphane Daigle était le seul locataire de l’immeuble. Quelques heures plus tard, M. Daigle, qui prétend ne pas avoir d’assurances, ne connaissait toujours pas l’ampleur des dégâts ni ce qu’il pouvait récupérer.
« Je suis déboussolé. Je ne sais pas quoi faire. Dans les prochains jours, je vais devoir réfléchir à me relocaliser et à me rééquiper rapidement. On m’a annoncé que je pourrai peut-être récupérer certaines choses, mais je ne sais pas quoi », a-t-il raconté, jeudi dernier.
Le locataire a dormi chez sa copine au moment des événements. Lorsqu’il a dû retourner à sa résidence pour récupérer quelques affaires, il a constaté que les pompiers combattaient les flammes.
« Quand je les ai vus, ça a été la surprise. J’ai ressenti un peu de panique. Lorsque j’ai réalisé que personne n’était blessé, je me suis concentré sur mes biens », affirme-t-il.
M. Daigle habitait dans ce logement de façon temporaire. Il n’avait donc pas déménagé la majorité de ses biens qui se retrouvaient chez ses parents. « J’ai perdu des documents, des meubles et des vêtements. »
La Croix-Rouge
Il a été pris en charge par la Croix-Rouge qui lui a fourni un endroit où dormir et des ressources pour se nourrir durant les 72 heures suivant le sinistre. « Les bénévoles m’ont beaucoup aidé. Je me suis senti supporté. Une chance qu’ils étaient présents. »
Que les personnes soient assurées ou non, l’organisme offre ses services à toute personne se retrouvant face à un sinistre, affirme le porte-parole, Carl Boisvert.
« La première chose à faire est d’offrir un réconfort et combler les besoins de base. Après trois jours, on réévalue les besoins. On réfère la personne touchée aux organismes locaux », explique M. Boisvert.