La directrice générale du Centre animalier Pierre-De Saurel, Karine Marcotte, mentionne que le chat errant a été récupéré par le centre animalier et que c’est lors de son examen médical que la situation a été constatée.
« Il avait une blessure par balle près de l’œil. La balle de plomb était encore logée dans la plaie et on l’a retirée. Nous avions déjà entendu parler que certaines personnes faisaient ça, mais c’est la première fois que nous recevons un animal victime d’un tel geste », déplore-t-elle.
L’animal nommé Misery a été traité pour ses blessures et pourra être mis en adoption par le refuge animalier lorsqu’il sera complètement guéri, ajoute Mme Marcotte.
Coupable recherché
La direction a appelé la Sûreté du Québec (SQ) pour connaître la marche à suivre dans des cas comme celui-ci. Un dossier a été ouvert, mais le centre animalier a besoin de davantage d’informations pour retracer les personnes responsables de ce geste de cruauté animale, passible d’une peine fédérale.
« Il nous faut des informations supplémentaires et nous avons besoin des citoyens pour cela. S’ils ont vu ou entendu quelque chose, on va recueillir leurs dépositions et les remettre aux policiers. Peu importe le geste de cruauté, si les citoyens constatent une situation semblable, ils peuvent communiquer avec nous », mentionne Mme Marcotte.
La porte-parole de la SQ, Ingrid Asselin, confirme qu’un dossier est présentement ouvert et que l’enquête est en cours. Mme Asselin ne peut donner de détails sur le dossier, mais rappelle que les lois sont beaucoup plus sévères qu’auparavant envers les personnes déclarées coupables de cruauté animale.
« Personne n’a été arrêté pour le moment. Le centre doit collecter plus d’informations pour que nous soyons capables d’aller plus loin dans l’enquête. Dans des cas de cruauté animale, la personne peut être condamnée au criminel dépendamment des circonstances », termine-t-elle.