Il est mort à l’âge de 74 ans. Il a créé plusieurs films cultes, dont Bach et Bottine et La guerre des tuques. Originaire de Rouyn-Noranda, il a également vécu une grande partie de sa vie à Saint-Ours. Dans les archives du journal Les 2 Rives, en 1999, André Melançon affirme en entrevue qu’il y résidait depuis plus de 25 ans.
Il était reconnu pour s’impliquer dans sa communauté. Il a été porte-parole de l’événement Portes ouvertes à Saint-Ours en 1999. L’une des créatrices de l’événement, Jocelyne Bibeau, se compte parmi les privilégiées qui ont pu le côtoyer.
« Il y a des gens qu’on ne voit pas longtemps, mais qui nous marquent pour la vie », affirme-t-elle.
Généreux, simple, vrai, spontané; les compliments ne manquent pas lorsque Mme Bibeau se remémore ses souvenirs en entrevue avec le Journal.
« Il n’y avait jamais de non avec lui. Il était toujours partant. Il m’a toujours fait rire par sa façon de réagir aux situations. Il avait un cœur, mais c’est surtout sa spontanéité qu’il faisait l’homme qu’il était. Il avait une grande écoute. Tous les gens de Saint-Ours étaient conquis par sa nature », affirme-t-elle.
De son côté, l’auteure et scénariste du film Bach et Bottine et résidente de Contrecœur, Bernadette Renaud, ne l’a que très peu côtoyé. Elle l’a rencontré à quelques reprises lors de séances de travail. Elle en garde d’excellents souvenirs.
« C’était certainement un réalisateur qui connaissait son travail. Il a fait un très bon travail. Il connaissait les enfants et savait travailler avec eux. J’étais contente que mon scénario soit réalisé par lui », se rappelle-t-elle.