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L’attachée de presse du ministre Barrette, Julie White, a répondu par courriel à nos questions :
« Les fondations doivent, avant d’organiser des levées de fonds pour l’achat d’appareils, s’arrimer avec les CISSS. Il semble y avoir eu un problème de communication entre eux, car l’arrimage n’avait pas été fait », souligne Mme White.
« Ce n’est pas le ministre qui personnellement autorise les achats d’appareils dans les établissements », ajoute-t-elle.
Toujours selon le cabinet, il y a aussi d’autres critères à analyser outre le coût d’acquisition lors d’un refus d’achat d’appareils médicaux, soit les coûts d’opération, le volume de patients, la formation du personnel, etc.
« Ceci étant, je tiens à souligner que nous reconnaissons l’apport des fondations et que l’argent pourra être utilisé dans la région », conclut Julie White.
Le CISSS de la Montérégie-Est reste silencieux
Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est, pour sa part, ne s’est pas prononcé après plusieurs tentatives effectuées par le journal de le contacter. Radio-Canada a toutefois publié une copie de la lettre envoyée par le CISSS aux responsables de la Fondation Hôtel-Dieu, de laquelle les propos peuvent être tirés.
« […] nous avons reçu une réponse négative, essentiellement basée sur des critères cliniques […] », mentionne le directeur des services professionnels, André Simard.
Selon les principes établis par le ministère de la santé lors d’une telle décision, les hôpitaux doivent « s’assurer de ne pas dupliquer inutilement à l’intérieur d’un établissement les plateaux techniques tout en prenant en considération la nécessité de maintenir les services de proximité requis », peut-on lire dans la lettre.
« Actuellement, ces examens sont offerts à la population de ce RLS à l’hôpital Honoré-Mercier de Saint-Hyacinthe où l’on y dispose de la capacité nécessaire pour accueillir toutes les futures demandes d’EBUS pour les usagers de Pierre-De Saurel, admet M. Simard dans la lettre. Considérant la décision ministérielle, nous croyons qu’un réinvestissement doit être envisagé vers d’autres projets hospitaliers […] »