Ce sont 20 joueurs repêchés dans la LNH, 9 depuis l’an 2000, et un peu plus d’une vingtaine dans la ligue de hockey junior majeur du Québec, depuis cette même année.
Ce sont des gars qui font la pluie et le beau temps dans leur équipe professionnelle en Europe.
Ce sont des jeunes qui s’exportent dans des collèges américains ou des ligues de l’ouest.
Ce sont des programmes sport-études, secondaires et collégiaux, qui permettent aux jeunes de la région de s’épanouir dans leur sport et sur les bancs d’école.
C’est la Ligue nord-américaine de hockey, qui demeure religion, ainsi que les ligues de hockey senior, qui comptent de nombreux talents de la région.
Ce sont plus d’une quinzaine de ligues de garage compétitives qui contiennent jeunes et moins jeunes, plusieurs ayant connu leurs jours glorieux, d’autres non. Certains insuccès trouveront raison dans une blessure ou dans un comportement. D’autres ne le sauront jamais. Ça joue parfois pour l’orgueil, avec un peu d’amertume, parfois pour l’amour du sport, tout simplement.
C’est une soixantaine d’équipes de dek hockey inscrites pour la saison estivale qui arrive, sans compter ceux qui font la route pour jouer à Drummondville. C’est aussi une représentante au sein de l’équipe nationale de ce dérivé du sport qui gagne en popularité.
C’est une génération de futurs gardiens possédant un potentiel incroyable, grâce aux entraînements privés.
Ce sont des équipes de hockey mineur championnes de leur ligue respective, ainsi que des équipes remplies d’espoir au fameux tournoi pee-wee de Québec. (En cette fin de saison, bons matchs!)
Ce sont des rivalités dans chacune des villes où les Mariniers passent. Ils sont détestés, ces Sorelois.
Ce sont des conversations au restaurant, au bar, chez le barbier et à la maison. Tout ça dans une ville d’à peine 35 000 habitants.
C’est ça, l’identité de Sorel-Tracy, condensée en deux joueurs qui s’affrontent, en fusillade, dans la LNH.