C’est ce qui ressort des commentaires recueillis auprès des deux intervenantsaprès une rencontre tenue le 9 mars dernier.La rencontre s’est déroulée au bureau du maire et à son invitation, alors que le président de la Chambre, Laurent Cournoyer, était en vacances à l’étranger.
« On a abordé différents sujets. La discussion a permis d’éclaircir les choses. Je crois que M. Dupuis a compris ma position et celle de la majorité du conseil. On a aussi convenu d’une nouvelle façon de travailler ensemble. Ce fut une excellente rencontre », qualifie M. Péloquin.
Retisser des liens
Une rencontre positive, a commenté M. Dupuis.
« Si j’ai voulu travailler à la Chambre, c’est que le développement économique de la région m’intéresse. Je ne suis pas intéressé à me chicaner, a-t-il poursuivi. Je crois qu’on peut maintenant passer à la suite. »
M. Péloquin a dit avoir expliqué les attentes de la Ville à l’égard de la Chambre : « On s’attend à ce qu’elle représente aussi la ville et véhicule les bons coups qu’on y fait. Car tout le monde économique et les entrepreneurs ont les yeux rivés sur nous. »
Il semble donc que ce soit une question de temps avant que la Ville ne réintègre la Chambre comme membre, a spécifié M. Péloquin.
Le conseil en discutera lors de sa prochaine rencontre.
Contribution de la Ville
Mais la Ville ne versera plus une contribution annuelle de quelque 5000$ comme elle le faisait auparavant. Elle choisira plutôt à la pièce les projets, et qu’elle veut soutenir, mis de l’avant par la Chambre de commerce.
« Comme nous le faisons régulièrement, nous mesurons ce que rapporte à nos citoyens chaque action posée avec un dollar dépensé. Ce ne sera pas différent avec l’argent contribué à la Chambre pour un projet. Chacun pourra entreprendre des actions de son côté. D’autres pourront être communs, selon l’analyse qu’on en fera », explique le maire.
« Nous avons tous appris quelque chose là-dedans. On a vu l’importance de ne jamais laisser aller les choses d’elles-mêmes », a-t-il conclu.
Rappelons que cette tension entre les deux organismes a culminé fin février, après que le président de la Chambre eut déclaré qu’il observait chez ses membres du pessimisme à l’égard de l’économie régionale. Cette déclaration a déplu au maire Péloquin. Il a fait une sortie publique en assemblée et a annoncé le lendemain le retrait de la Ville de la Chambre .
Les conseillers Patrick Péloquin et Sophie Chevalier se sont opposés à cette décision sans succès, dans une assemblée ultérieure.