La formation soreloise avait terminé au deuxième rang du classement de la saison régulière et pouvait donc espérer les grands honneurs en séries éliminatoires. Elle a remporté sa dernière rencontre pour la médaille de bronze par le compte de 53 à 39 face au Séminaire Saint-François à la suite d’un revers de 61-54 en demi-finale contre l’école secondaire Le Boisé.
L’entraîneur-chef, Hugo Desmarais, qui a pris la relève d’Éric Fréchette et Marc Vigneault après leur renvoi de l’équipe l’automne dernier, se dit très satisfait du résultat et de la performance de ses joueuses dans les circonstances.
« Ça a été une saison atypique avec le changement d’entraîneurs, a-t-il expliqué. […] Finir troisième au Québec, je trouve ça très bien. »
Selon M. Desmarais, la qualité du basketball dans la région permet de développer bon nombre de talents au niveau secondaire malgré l’absence d’un programme sport-études basketball.
« C’est une très grande fierté, dit-il. Année après année, on démontre qu’il y a beaucoup de potentiel dans la région, même si on n’a pas le bassin pour compétitionner contre les équipes de Montréal. Pourtant, on se classe toujours bien. »
Fin abrupte pour les juvéniles
La formation juvénile Div.1 a connu une fin de saison moins heureuse. Elle s’est fait disqualifier en quart de finale des séries éliminatoires du RSEQ en raison d’une bévue administrative concernant les effectifs admissibles sur le terrain, au grand dam des joueuses, des parents et de l’organisation.
Après avoir porté la décision en appel, l’équipe a obtenu un deuxième verdict négatif de la part du RSEQ. Un comité ad hoc avait été créé afin de remettre une réponse rapide en raison du court délai précédant les rencontres suivantes.
Le président-directeur général du RSEQ, Gustave Roel, avait pris le temps d’expliquer au journal Les 2 Rives le raisonnement qui a mené à cette décision. Cette décision n’a pas été prise de gaieté de cœur, a-t-il avoué.
« C’est clair que nous n’avons jamais remis en question la bonne volonté et l’intégrité de l’institution. Ça ne faisait même pas partie de la discussion », a-t-il mentionné.
La RSEQ se penche déjà à trouver une façon d’éviter ce type de situation. « Nous tentons de trouver des moyens de mieux outiller nos équipes à l’avenir, a avancé le PDG. Ce sera peut-être en émettant une liste des joueuses admissibles aux entraîneurs avant les séries. »
Les Polypus avaient terminé le calendrier régulier au troisième rang du classement de la ligue.