Alors qu’il possède des poules depuis près de deux ans, il a découvert récemment l’illégalité de la présence des poules urbaines à Saint-Roch-de-Richelieu.
« Je veux que ça soit tout simplement réglementé. On peut s’inspirer de ce qui se fait ailleurs. Pleins d’autres villes le font, dont Sorel-Tracy. Pourquoi pas Saint-Roch? », croit M. Jocelyn Chapdelaine.
En tout, 428 personnes ont signé une pétition déposée à l’hôtel de ville le 23 mai. Il a approché les citoyens pendant deux semaines. Il aurait aimé continuer, mais il devait déposer sa pétition deux semaines avant la séance du conseil. Elle sera traitée par les élus le 6 juin.
Il réclame l’adoption d’un règlement permettant la possession de poules pour consommer des œufs de façons personnelle et non à des fins commerciales.
Durant son porte-à -porte, il a découvert que 43 autres résidents possèdent également des poules sur le territoire. « Les gens ne savaient même pas qu’ils n’avaient pas le droit d’avoir des poules », constate-t-il.
Sans parler au nom du conseil de ville, le maire de Saint-Roch-de-Richelieu, Claude Pothier, affirme démontrer une ouverture à réglementer le tout.
« Je n’ai pas encore la pétition en main, mais le citoyen m’en a parlé. Personnellement, je n’ai pas de problème. Pour le moment, il n’y a pas de règlement. Il serait bien d’en avoir un. »
Bienfaits des poules
M. Chapdelaine est asthmatique. Il ne peut donc pas avoir des chats ni des chiens. Il a acquis une douzaine de poules il y a deux ans après une réflexion qui a duré près de 15 ans.
Il a aménagé un poulailler permanent. Les poules ne sortent jamais de cet espace, assure-t-il.
« Ça n’apporte que des bienfaits. En plus d’avoir des œufs frais tous les jours, ça permet à mes enfants d’apprendre à respecter les animaux. Ils jouent avec les poules dans l’enclos. »