Il a été arrêté pour une première fois en juillet 2016. Il s’était enfui des policiers après avoir été intercepté pour excès de vitesse. Lorsque les policiers l’ont arrêté, il a avoué être relié à l’incendie d’un bateau et d’une remorque dans un commerce, a relaté le procureur de la Couronne.
Il avait été remis en liberté à l’époque. Près d’un an plus tard, il a été intercepté au volant d’une bicyclette non conforme vers 3h du matin. Les policiers ont découvert dans son sac à dos plusieurs outils de cambriolage, comme un pied de biche, des pinces, un cache-cou et un chandail de type kangourou.
De nouveaux chefs d’accusation se sont ajoutés à son dossier. Lors de son enquête sur remise en liberté le 24 juillet 2017, l’avocat de la défense a fait témoigner M. Beauchemin. Ce dernier a affirmé être prêt à remettre une caution.
Le juge Denys Noël n’a pas laissé l’avocat de la défense terminer ses plaidoiries et n’a pas eu besoin d’entendre les arguments du procureur de la Couronne. Il a décidé de le garder détenu jusqu’à la fin des procédures judiciaires puisque le risque de récidive était trop élevé.