La jument qui s’appelle Sépia était tout d’abord un cheval de course à Toronto. La cavalière l’a acquise en 2015. Elle a entraîné sa monture pour les compétitions de gymkhana, une discipline qui mélange vitesse et agilité.
« Je n’étais pas intéressée par un cheval qui avait déjà sa base. Je suis partie de zéro. Je l’ai entraîné complètement. Je crois que ma jument est à sa place dans les compétitions de gymkhana. J’aime le lien qu’on a créé ensemble », raconte celle qui fait des compétitions équestres depuis l’âge de trois ans.
Son grand-père a transmis sa passion de l’équitation à son père qui a son tour lui l’a légué à sa fille. « J’aimais le feeling. Je ressentais beaucoup de fierté. Maintenant, je ne pourrais pas vivre sans ma passion. »
Elle a participé à toutes sortes de compétitions, que ce soit de plaisance ou à obstacles. Alors qu’elle habite Sorel-Tracy, elle se pratique sur une ferme à Sainte-Anne-de-Sorel plusieurs heures par semaine.
« C’est vraiment une passion. J’ai de la misère à l’école. Quand je suis à cheval, j’apprends à me concentrer. Je n’ai pas le choix. J’ai fait une pause de l’équitation dans le passé en raison d’une blessure. J’ai vu la différence. Je ne pouvais plus me concentrer à l’école », ajoute-t-elle.
Une première compétition
À la mi-juillet, la Soreloise a participé à sa première compétition gymkhana à Sorel-Tracy. Elle a enregistré un temps de 24 secondes.
« C’était une première pour ma jument et pour moi. On va atteindre tranquillement, mais sûrement notre objectif. Je suis fière de ce que j’ai fait. L’objectif est d’avoir un temps de 17 secondes. Je pense qu’on pourrait l’avoir en mai prochain », croit-elle.
La deuxième compétition s’est déroulée les 29 et 30 juillet aussi à Sorel-Tracy. Elle a obtenu un temps de 21,3 secondes. « On s’est améliorées! »
Elle participera à une compétition les 26 et 27 août à Saint-Apollinaire et une le 23 septembre à Sorel-Tracy.