13 octobre 2017 - 00:00
Une course à trois candidats à la mairie de Contrecœur
Par: Sarah-Eve Charland
Maud Allaire |  © Gracieuseté

Maud Allaire | © Gracieuseté

Ronald Leclaire |  © Gracieuseté

Ronald Leclaire | © Gracieuseté

Publié le 13 septembre 2017 | Joëlle Bissonnette | Photos par Gracieuseté

Publié le 13 septembre 2017 | Joëlle Bissonnette | Photos par Gracieuseté

Trois candidats se disputent la mairie de Contrecœur le 5 novembre après le départ annoncé à la retraite de Suzanne Dansereau. Alors qu’ils sont unanimes concernant les dossiers économiques, ils proposent tous des projets différents pour améliorer la qualité de vie des citoyens.

L’agrandissement du Port de Montréal, l’implantation de la zone industrialo-portuaire, du pôle logistique et de la Cité 3000 figurent au sommet des priorités de Joëlle Bissonnette, Ronald Leclaire et de Maud Allaire.

Maud Allaire

Cette dernière, conseillère municipale depuis huit ans, croit que ces projets seront le moteur du développement économique de la municipalité.

« On attend 24 000 emplois, mentionne Mme Allaire. La municipalité devrait atteindre une population de 10 000 citoyens. On aura plus de travailleurs que de citoyens. Il faut donc s’assurer que les services seront disponibles. Mon rôle sera d’être une facilitatrice pour les nouvelles entreprises. »

Elle ajoute que l’ajout de nouvelles entreprises permettra d’augmenter la part des taxes commerciales et industrielles et ainsi diminuer la part des taxes résidentielles.

Ces sous pourront notamment être utilisés pour bonifier les parcs et les espaces verts, installer un parc d’entraînement extérieur et aménager les berges afin de les rendre accessibles à la population.

« J’aime beaucoup Magog où on peut se promener sur les berges. Je rêve qu’on puisse se promener le plus loin possible sur les berges du fleuve Saint-Laurent », dit-elle.

Améliorer la desserte de loisir, améliorer la fluidité des pistes cyclables et mettre en valeur les artistes d’ici, ainsi que le patrimoine, se retrouvent aussi parmi ses priorités.

Ronald Leclaire

L’ancien conseiller municipal de 1997 à 2009, Ronald Leclaire, souhaite réaliser plusieurs projets pour les familles et les aînés de la municipalité.

Entre autres, il compte doter le Centre multifonctionnel d’un ascenseur pour permettre aux personnes à mobilité réduite d’accéder à tous les services.

Il veut continuer la mise à niveau des parcs et espaces verts, ajouter des modules de jeu au parc Amable-Marion et un circuit d’entraînement extérieur au parc Antoine-Pécaudy.

Il souhaite également restaurer l’avant-champ du terrain de balle au parc Antoine-Pécaudy puisqu’il considère le terrain actuel peu sécuritaire pour les utilisateurs.

M. Leclaire souhaite également amener une réflexion différente pour le projet de construction du Centre de la petite enfance (CPE) afin de le placer à un emplacement plus sécuritaire. Il compte reconsidérer le projet de rénovation de l’ancienne usine Genfoot, achetée récemment par la Ville de Contrecœur.

« Ce sont beaucoup d’investissements. Je veux réévaluer le projet parce qu’on a besoin d’argent ailleurs », pense-t-il.

Alors que la Ville négocie une entente avec la Colonie des Grèves, il croit que l’aménagement d’un parc accessible à tous à cet endroit serait une possibilité.

Joëlle Bissonnette

La gestionnaire chez Groupe Bissonnette inc, Joëlle Bissonnette, espère apporter un regard nouveau et commercial sur la Ville de Contrecœur.

« Le conseil actuel ne parle que du Port de Montréal. C’est bien beau, mais ce qui est déjà en place est délaissé. On a l’impression de voir deux villes dans Contrecœur. Celle en haut et celle en bas. Je veux uniformiser tout ça », souligne Mme Bissonnette.

Afin de revitaliser le centre-ville, elle compte aller chercher du financement à travers différents programmes gouvernementaux. « On doit étudier les possibilités et consulter les citoyens. Je veux redonner la ville aux citoyens. »

Elle souhaite miser sur le tourisme nautique en exploitant les berges du fleuve Saint-Laurent et la Colonie des Grèves.

Les problématiques de bruit et de pollution liées à l’usine d’ArcelorMittal se retrouvent aussi parmi ses préoccupations. Elle propose d’installer des zones tampons entre les installations de l’entreprise et les quartiers résidentiels.

Elle compte également développer les services aux aînés, que ce soit en améliorant le service de navette ou en favorisant l’implantation de logements à loyer modique.

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