Les questions préparées par le journaliste Louis Lemieux ont touché le développement économique, la culture, le tourisme, l’environnement, le développement social, la rétention des jeunes et l’avenir de la région.
Marcel Robert confronte le maire
Les débats se sont enflammés notamment sur le sujet de la construction du Marché Richelieu et de la rénovation du bâtiment H. Marcel Robert a confronté le maire sortant Serge Péloquin sur ces sujets. « Pourquoi avoir refusé une subvention de 500 000$ pour le Marché Richelieu? »
Le maire s’est défendu. « Le ministère mettait la moitié dans un dépassement de coûts. La Ville n’était pas intéressée à mettre un 600 000$ supplémentaire. De toute façon, il était possible de réviser les plans. »
Marcel Robert a aussi affirmé plusieurs engagements, en assurant vouloir favoriser l’implication des jeunes dans le développement par un exercice annuel de planification. Il veut aussi mettre en place un forum économique dans les 90 premiers jours de son mandat.
« Je vais m’assurer d’instaurer les services sur les terrains disponibles. Je présiderai moi-même un forum intitulé Des projets à Sorel-Tracy afin de réaliser une vision commune et régionale du développement économique. »
Serge Péloquin assure avoir préparé le terrain pour des investissements
Le maire sortant Serge Péloquin a défendu son bilan en rappelant les succès dans la tenue des festivités du 375 e anniversaire, l’implantation du siège social du Centre des arts contemporains de Sorel-Tracy et l’obtention de la zone industrialo-portuaire.
« C’est l’activité humaine qui crée l’économie. Il faut cesser de rêver en couleurs. On doit se projeter avec des approches différentes. Avec le complexe portuaire, on vient de se connecter au reste du monde. […] Dans le passé, on ne pouvait espérer la venue de nouvelles entreprises parce qu’on n’avait pas d’infrastructures ou de terrains prêts. C’est sur ça qu’on a travaillé. »
Vincent Pouliot parle d’avenir
Vincent Pouliot a confronté ses adversaires au moment de discuter de développement communautaire ou des jeunes.
« Est-ce qu’on est à la hauteur du filet social? Cessons d’être diplomates. Non. Il y a énormément des personnes défavorisées. Tous les sous investis auprès des personnes qui ont moins de moyens sont remis complètement dans la société. Ils participent à l’économie. »
Pour ce qui est du développement économique, il croit que Sorel-Tracy doit miser sur le Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTEI), favoriser l’achat local, augmenter la visibilité des initiatives locales et améliorer le transport en commun.
« Il y a de nombreux emplois disponibles dans les entreprises qui sont vacants. Est-ce qu’on est réellement en pénurie d’emploi? Ou il ne faudrait pas mieux diriger les travailleurs? La vision doit être plus globale, doit être au niveau de la formation et d’attirer les bons travailleurs. »
Réjean Dauplaise revient sur ses réalisations
Réjean Dauplaise a mentionné que plusieurs projets réalisés dernièrement ont pris naissance lors de son mandat, comme le parc éolien et l’achat de terrains de l’ancienne centrale thermique.
« Les réalisations et le dynamisme de la région ne vous reviennent d’aucune façon, sauf le quai Catherine-Legardeur, s’est-il adressé à M. Péloquin. Je vais appuyer concrètement les initiatives du milieu des affaires et m’assurer qu’il possède tous les éléments nécessaires pour les futurs investisseurs. »
Il a poursuivi en assurant vouloir promouvoir la Ville de Sorel-Tracy. « Je compte préparer un programme d’accueil des nouveaux arrivants. S’il n’y a pas de citoyens, il n’y a pas de ville. »Les questions préparées par le journaliste Louis Lemieux ont touché le développement économique, la culture, le tourisme, l’environnement, le développement social, la rétention des jeunes et l’avenir de la région.