Cette sentence a été proposée conjointement par les avocats de la défense et de la Couronne au palais de justice de Sorel-Tracy. La juge Louise Leduc a entériné la sentence.
À cette peine, trois mois de détention préventive ont été enlevés. Il lui reste donc un an de prison à purger. Pendant ce temps, il suivra une thérapie. Il devra également se conformer à une probation de trois ans.
« C’est un cas excessivement difficile à juger. […] Il y a eu cinq séquences d’événements entre le 30 juillet et le 23 août 2017 qui ont entraîné des comportements criminels sérieux », a affirmé la juge.
Avant d’entendre la sentence, le père de l’accusé et ce dernier ont voulu témoigner devant la Cour. « Après son arrestation, il est devenu terre-à-terre. Il m’a dit qu’il avait compris le message », a assuré le père.
Plaidoyer de culpabilité
Lorsque l’accusé a plaidé coupable à 10 des 20 chefs d’accusation qui pesaient contre lui, le tribunal a ordonné la confection d’un rapport présentenciel. Selon ce document, la juge a conclu qu’il y avait un risque de récidive très élevé.
« L’accusé a 18 ans, n’a pas complété son primaire et présente plusieurs problématiques. Alors qu’il avait besoin de médication et d’encadrement, il a consommé des stupéfiants et s’est désorganisé. Pour éviter toute récidive et assurer une réhabilitation, la peine me semble raisonnable », a mentionné la juge Leduc.
Christopher Godin-Godon a reconnu sa culpabilité le 29 août et a été remis en liberté en attendant sa sentence. Le 4 septembre, il a de nouveau été arrêté pour un bris d’engagement.
Il avait reconnu avoir commis des introductions par effraction, des voies de fait sur une policière, d’avoir résisté et entravé des agents de la paix, d’avoir eu en sa possession du cannabis, d’avoir volé, d’avoir proféré des menaces de mort ou de lésions corporelles et d’avoir commis un méfait de plus de 5000$. Les crimes se sont déroulés à Sorel-Tracy et à Saint-Joseph-de-Sorel.