La machine municipale n’a pas été facile à apprivoiser, mais le maire croit être arrivé à faire tourner le bateau dans le sens voulu. M. Péloquin croit que malgré l’avancement réalisé, il y a encore du travail à faire pour en arriver à la vision à laquelle il désire parvenir pour sa ville.
« On a de beaux et grands défis. On le sait et dans le moment, j’attends juste ça de les relever. Ce n’est pas une page blanche et c’est rassurant. Il faut que ces gens se sentent interpellés et considérés. Je suis content de rassembler les gens derrière la même vision », mentionne le maire Péloquin.
Selon lui, si les différents acteurs de la communauté font le choix de participer à ce grand projet de transformation de la ville, « rien n’est impossible et tout peut arriver pour Sorel-Tracy ».
Pouvoir attractif
De nombreux projets ont été mis en branle au cours des dernières années et se concrétiseront d’ici la fin de son mandat en 2021, se réjouit-il. Le maire Péloquin nomme entre autres la venue de Statera, un projet de grande envergure pour la ville.
Il assure que dès le printemps prochain, Sorel-Tracy deviendra la porte d’entrée de la réserve mondiale de la Biosphère du lac Saint-Pierre grâce à ce projet. Les croisières prévues sur le fleuve Saint-Laurent ainsi que l’offre du Biophare et de la Société d’aménagement de la Baie Lavallière (SABL) attireront aussi des touristes, croit M. Péloquin.
« Une étude de marché a démontré que nous pourrions recevoir 5000 visiteurs en hébergement. On s’est donné la mission avec l’ancien projet de l’Écomonde du lac Saint-Pierre que dans l’addition de tous les fournisseurs touristiques, il y a un appel d’offres fort et de qualité. Et ça, en mai, ça part! », s’exclame-t-il.
En plus de ce projet, le Centre des arts contemporains du Québec réaménagera les bâtiments de l’ancien consulat américain et le quai Richelieu. Une distillerie verra aussi le jour dans l’église Marie-Auxiliatrice et celle de Saint-Gabriel pourrait devenir l’atelier de l’artiste international, Charles Carson.
Au niveau économique, les projets résidentiels se multiplient, mentionne-t-il. Plus d’une vingtaine de commerces ont ouvert leurs portes en 2017 à Sorel-Tracy. La Ville planche aussi depuis deux ans sur la construction d’un complexe portuaire, se réjouit Serge Péloquin.
« Ce ne sont pas que des mots. On sent une effervescence. Quand tous les aménagements aux quais et au centre-ville seront finis, cela va amener de la vitalité et créer une nouvelle énergie. Notre plan est de rendre la ville belle et attrayante! Dans la vie, je suis quelqu’un de pressé. Il faut que ça bouge vite. Il faut que ça marche. Je suis axé sur le résultat », conclut-il.
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