L’inspiration est loin de s’essouffler, assure l’auteure qui a déjà écrit un dixième roman et est à l’écriture d’un onzième. À l’instar des livres précédents, Mme Dutremble s’inspire d’une époque et d’une région pour y créer une histoire fictive.
Elle effectue des recherches sur l’époque et les municipalités qui seront touchées par l’histoire afin de s’assurer de la véracité de l’environnement dans lequel évoluent les personnages. Cette fois-ci, le personnage principal, Rose-May, prendra vie à Labelle, dans les Laurentides. Mme Dutremble a choisi cette municipalité puisqu’elle s’y rend régulièrement pour rendre visite à de la famille.
Rose-May a perdu son mari quelques jours après le mariage. À travers le roman, elle tentera de surmonter son deuil tout en retrouvant l’une de ses amies dans un hôpital psychiatrique. La veuve sera-t-elle capable de pardonner l’impardonnable ?, questionne l’auteure. Le tout sera teinté des années 1970 et de l’un des événements les plus marquants de ces années, Woodstock.
« Je n’écris jamais deux fois sur la même époque. J’ai choisi cette époque pour la nostalgie de ces années-là. C’est aussi en même temps que la Révolution tranquille. Il y a beaucoup de musique rock. Le fait d’avoir vécu à cette époque a facilité mon travail, même s’il a fallu faire des recherches sur la municipalité de Labelle », souligne Lucy-France Dutremble.
Une attente terminée
Le roman est écrit depuis près de deux ans. La maison d’édition Guy St-Jean a décidé d’attendre avant de le publier puisqu’elle voulait rééditer les anciens romans de l’auteur, « Rue Royale » et « La vieille laide ». Ces derniers ont aussi été distribués en Europe.
« Les lecteurs attendent beaucoup mon nouveau roman parce que ç’a pris du temps. Finalement, c’était une excellente idée. Les romans réédités sont maintenant considérés comme des bestsellers. Je suis contente parce que ce n’est pas commun. Malgré tout, j’adore écrire. Je vais continuer à écrire », mentionne-t-elle.