Le souhait de la CS de Sorel-Tracy s’est réalisé en 2013-2014 après un projet pilote d’une année. La CS avait investi plus de 300 000$ pour munir ses professeurs et tous les élèves de ses écoles de iPad. Ce sont finalement ceux de 6e année de toutes ses écoles primaires et ceux de la première à la cinquième secondaire qui ont pu y accéder en raison des coupes budgétaires.
« Nous avons une flotte de 1000 iPad pour nos enseignants et nos élèves. Les [élèves en]6e année en possèdent tous un qu’ils remettent à la fin des classes tandis qu’au secondaire, cela dépend du professeur et de son projet. Il doit l’emprunter pendant un temps déterminé », explique la directrice des communications de la CS, Geneviève Handfield.
Après cinq ans d’utilisation, les tablettes ont besoin d’être renouvelées, souligne-t-elle. La technologie a évolué rapidement et les appareils sont de plus en plus difficiles à réparer à moindre coût.
La direction travaillera avec le Comité de répartition des ressources (CRR) lors d’une rencontre le 31 janvier. Ce comité a été mis en place lors de la modification de la Loi sur l’instruction publique et a pour rôle de formuler des recommandations à la CS.
« Notre volonté est de les renouveler. Est-ce qu’on renouvellera la flotte complète ou nous procéderons par étape? Sur combien de temps et quelle marque utiliserons-nous? Il nous reste tout cela à établir. La rencontre servira à établir notre plan de match. »
Un outil indispensable
La directrice des communications croit qu’il est primordial pour la direction et les membres du personnel de continuer ce projet dans les prochaines années.
« Un retour en arrière est impossible. On veut continuer puisqu’on a mis beaucoup d’efforts dans la formation et dans nos ressources. Cet outil a eu une incidence positive sur l’apprentissage des élèves et leur motivation. Cela a aussi aidé les professeurs dans leur tâche. C’est un projet important et on y croit », affirme Mme Handfield.
Le constat est le même du côté du personnel enseignant, mentionne la présidente du Syndicat de l’enseignement du Bas-Richelieu (CSQ) Lisette Trépanier. Elle pense que cet outil peut servir de bon support, mais qu’il est important d’avoir un équilibre entre la nouvelle technologie et les méthodes plus traditionnelles.
« En général, c’est un outil très apprécié par les enseignants et les élèves. Il faut toutefois respecter l’autonomie des enseignants et leur permettre d’aller à leur rythme dans l’adoption de cet outil de travail tout en leur offrant de la formation. Cela peut être un bon moyen de raccrocher les jeunes au monde scolaire et ouvrir les portes des professeurs pour accéder à des informations rapidement », conclut-elle.