Le président de la CS, Denis Rajotte, a confirmé avoir rencontré huit enseignants, le 16 février, pour leur expliquer la position de l’organisation. « On n’a jamais été contre un projet de terrain synthétique, mais on n’a pas changé notre fusil d’épaule. On a clarifié notre position. Peut-être que l’information n’avait pas été bien comprise. »
L’organisation avait refusé d’embarquer dans le projet de la Ville de Sorel-Tracy qui souhaitait construire un terrain synthétique à l’école Bernard-Gariépy. Le protocole d’entente et le fait que le projet rejoignait peu d’élèves comparativement à l’ensemble de la CS avaient amené cette dernière à prendre cette décision.
De plus, la Ville de Sorel-Tracy a jusqu’au 23 février pour déposer son projet au Programme de soutien aux infrastructures sportives et récréatives afin d’aspirer à une subvention.
« C’est arrivé rapidement, à un mauvais moment. Nous avons d’autres projets d’investissement pour l’instant. La porte n’est pas fermée, mais je ne peux pas en dire plus. Un conseil est derrière moi pour prendre les décisions », conclut-il.
Le conseiller municipal de Sorel-Tracy, Olivier Picard, avait assuré que le projet se poursuivait malgré tout puisque les élus du conseil municipal ont donné leur appui à l’unanimité. La Ville devra choisir un emplacement sur l’un de ses terrains.