« Le projet présenté par le Port de Montréal s’illustre par sa capacité à soutenir la croissance du marché de conteneurs à long terme à proximité de ses installations actuelles », affirme le président-directeur général du CPQ, Yves-Thomas Dorval.
Pour le CPQ, il importe de maintenir le statut de chef de file du Port de Montréal afin de donner la possibilité aux entreprises d’ici de saisir des occasions d’affaires incroyables, notamment celles qui découlent du nouvel accord de libre-échange avec l’Europe, soutient-il.
Le président-directeur général de la Fédération des chambres de commerce du Québec, Stéphane Forget, la directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud, Stéphanie Brodeur et le directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie de Sorel-Tracy, Sylvain Dupuis, ont cosigné une lettre d’appui au projet.
« Ce qui dérange, c’est de voir que certains groupes minimisent les bénéfices économiques d’un projet afin de donner plus de mordant à leurs préoccupations environnementales. Le plus récent exemple est le projet d’agrandissement du Port de Montréal à Contrecœur dont certains, préoccupés par l’habitat du chevalier cuivré, prétendent du même souffle qu’il n’est pas nécessaire sur le plan économique », peut-on lire.
Les signataires ont tenu à souligner l’importance de ce projet puisque les installations actuelles du Port de Montréal ne répondront plus incessamment à la demande. L’Administration portuaire de Montréal connaîtra également une hausse d’achalandage en raison de l’accord de libre-échange.
Le projet d’agrandissement du terminal de Contrecœur a été annoncé en décembre 2014. Ce projet de 650 M$ permettra de créer 1000 emplois d’ici 2021 et de manutentionner près de 1,15 million de conteneurs.
L’Agence canadienne d’évaluation environnementale (ACÉE) organise des consultations publiques du 27 février au 1er mars à Contrecœur.