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Dans un but d’augmenter le sentiment d’appartenance du Festival envers la population, le nouveau conseil d’administration a décidé de moderniser la marque de commerce de l’événement afin de lui donner un nouvel élan.
« Le Festival appartient à la population et aux commerçants. On veut qu’ils se l’approprient. On voulait arriver avec un nouveau brand pour que les jeunes y adhèrent. Avec le Gib Fest, on garde l’aspect traditionnel de la gibelotte, on garde le festival, mais on abrège le tout et on a un logo plus moderne. On veut travailler sur des bases solides et on veut que cesse la mauvaise presse autour du Festival de la gibelotte », soutient Jean-Pierre Groulx.
La gibelotte restera au cœur de l’événement en 2018. « Elle reste là dans notre nom, elle fait partie du patrimoine depuis 40 ans. C’est difficile de dissocier les mots Festival et gibelotte l’un de l’autre et on ne veut pas faire peur à personne avec des changements majeurs la première année », explique le président du conseil d’administration. Dans une perspective à plus long terme, il espère miser sur les premières lettres de « Fest » pour l’appellation « Festival d’été de Sorel-Tracy ».
Au sujet de la programmation, il mentionne que les organisateurs sont « là-dessus à temps plein » pour l’instant, à environ quatre mois des festivités.
« On va avoir une belle programmation. On va être en mesure d’en annoncer plus d’ici un mois. Pour l’instant, on se concentre sur le nouvel ADN du Festival. On veut une programmation intéressante autant pour les plus jeunes que les plus vieux. Le travail des membres de l’an dernier était excellent; on a gardé plusieurs choses de la dernière édition et on va en ajouter cette année », lance Jean-Pierre Groulx.
D’ici les prochaines semaines, le conseil d’administration dévoilera, outre le logo, sa stratégie d’autofinancement dans un point de presse. Le budget devrait ressembler à celui de l’an dernier, soit environ 600 000$.
Selon le Sorel-Tracy Magazine, trois ambassadeurs seront nommés afin de promouvoir l’événement. Les journalistes et animateurs de RDS Yanick Lévesque et Michel Lacroix, qui résident respectivement à Sorel-Tracy et Contrecœur, auraient accepté ce rôle, tout comme Dominic Arpin, animateur à TVA et Rouge FM, originaire de Saint-Ours.
