Treize personnes ont participé, dont la ministre, des hauts fonctionnaires et des membres du comité de pilotage. Ce dernier est l’instigateur des démarches visant à resserrer le règlement sur la protection des eaux potables. Il demande à ce que le règlement impose une distance minimale de 2 km des sources d’eaux potables aux entreprises d’exploitation d’hydrocarbure. Toutefois, le règlement provincial régit une distance de 1,5 km et prévaut sur le règlement municipal.
« Ça s’est bien passé, mentionne M. Péloquin. On a déposé les travaux de notre collectif scientifique. Le ministère a aussi ses propres avis scientifiques. Mme Melançon a demandé un avis neutre. »
Au cours des prochaines semaines, le comité de pilotage, en collaboration avec le ministère, cherchera le bon expert qui élaborera un avis scientifique neutre. « On a une approche très collaborative. Je trouve ça très positif. C’est une analyse complémentaire pour faire une moyenne entre l’avis du ministère et le nôtre. »
Plus de 300 municipalités ont sollicité le gouvernement il y a quatre ans pour se pencher sur la question. Elles ont été invitées à adopter une résolution il y a deux semaines afin de mandater les municipalités membres du comité de pilotage, dont Sorel-Tracy, à effectuer des démarches devant les tribunaux.
À l’heure actuelle, le comité de pilotage a reçu une soixantaine de résolutions. Pour le moment, ces démarches sont sur la glace tant que le ministère collabore dans le dossier.
« Si on ne reçoit pas de réponse favorable, on se donne le droit d’entamer des démarches devant les tribunaux », conclut-il.