Le parti se nommera, de façon temporaire, le Groupe parlementaire québécois. Les députés effectueront les différentes démarches pour officialiser la nouvelle au cours des prochaines semaines. Le nom officiel sera alors déterminé. Le député de Rivière-du-Nord, Rhéal Éloi Fortin, agira à titre de chef intérimaire.

« On est sept députés souverainistes depuis des années. On revient à nos racines, soit défendre les intérêts des Québécois en attendant la souveraineté. On doit se dissocier du Bloc québécois. On veut partir sur une base neutre », affirme M. Plamondon, en entrevue.

Ce dernier avait également participé à la fondation du Bloc québécois en 1991. « J’aurais souhaité continuer mon travail au sein du Bloc. J’avais le Bloc tatoué sur le cœur. Ce n’est plus le parti que j’ai fondé. C’est complètement dénaturé. Tout ce qui s’y passe va très mal. On ne veut plus travailler dans un climat de chicane », déplore-t-il.

La nouvelle formation politique compte présenter des candidats dans les élections partielles de Chicoutimi-Le-Fjord, Outremont et Saint-Léonard.

« On va également se préparer pour l’élection générale qui arrive tout de même à grands pas. On va faire appel à la population pour élire des députés qui se tiennent debout à la Chambre des communes », ajoute-t-il.

En février, les sept députés avaient claqué la porte du parti politique. M. Plamondon avait alors confié que la crise trainait depuis un an. Il avait laissé la possibilité d’un retour si la chef Martine Ouellet démissionnait. La tenue du congrès général du parti lors du dernier week-end a scellé la décision des députés dissidents alors que la chef demeurera en poste.