Les sept députés démissionnaires, dont le député de Bécancour-Nicolet-Saurel Louis Plamondon, ont annoncé leur décision le 1er mai. Ils disent ne pas avoir pu se réconcilier avec la chef du Bloc québécois, Martine Ouellet après la tenue du congrès général du parti.
Le député Barsalou-Duval s’est dit attristé par la décision de ses anciens confrères de quitter un parti qui partage la mission de promotion de l’indépendance du Québec et de défense des intérêts des Québécois
« Je suis assez triste de voir ça. J’ai beaucoup de respect pour Louis Plamondon. J’ai travaillé beaucoup avec lui au cours des dernières années. Je crois quand même que mes collègues auraient dû démontrer plus de respect envers le choix du chef du parti pour lequel ils ont été élus », a-t-il réagi au lendemain de l’annonce de la création du parti sous le nom temporaire Groupe parlementaire québécois.
Xavier Barsalou-Duval croit qu’il était encore trop tôt pour faire ce choix alors que les membres du Bloc se préparent à la tenue d’un référendum concernant les orientations du parti. Il croit que c’est un manque de respect envers les membres qui les ont aussi élus.
« On ne met pas un parti par terre parce qu’on n’aime pas son chef. Il y a beaucoup de choses qui se passent actuellement. Ce n’est pas terminé. On connaît des vagues, mais la tempête n’est pas finie. On va traverser cette épreuve », croit-il.
Le député souligne toutefois qu’il n’est pas encore trop tard pour les démissionnaires de revenir au sein du Bloc québécois et de laisser tomber leur idée de fonder un second parti qui aura la même mission à la Chambre des communes.
« Il n’est jamais trop tard. On aurait la même mission, il serait mieux de travailler ensemble. Ce serait plus facile dans l’union que la division. J’espère qu’on en arrivera à un point d’entente », conclut Xavier Barsalou-Duval.
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