Il a comparu sous deux chefs d’accusation. Le premier est d’avoir, entre le 1er et le 18 décembre, à Sorel-Tracy, volontairement négligé ou omis de fournir à un animal les aliments, l’eau, l’abri et les soins convenables et suffisants. Le deuxième est d’avoir, pendant la même période, causé à un animal une souffrance, sans nécessité.
S’il est déclaré coupable de la première accusation, l’accusé est passible d’une amende maximale de 5000$ et d’un emprisonnement pouvant aller jusqu’à six mois. Pour la deuxième infraction, il est passible d’une amende maximale de 10 000$ et d’un emprisonnement maximal de 18 mois. L’homme de 45 ans a plaidé non coupable aux deux accusations lors de sa comparution le 30 avril. La preuve a été transférée à son avocat. Il sera de retour devant la Cour le 28 mai prochain.
Sauvetage médiatisé
Le journal Les 2 Rives avait relaté l’intervention de la direction du CAPS le 20 décembre dernier. L’organisme avait été contacté par un voisin qui dénonçait la négligence du propriétaire. Les animaux ont alors été pris en charge et le dossier a été déposé à la Sûreté du Québec et à la Société protectrice des animaux de Montréal.
Selon les informations divulguées par la direction du refuge animalier lors du reportage, deux chiens, deux chats et un lapin en plus de poissons étaient dans l’appartement lors de l’intervention de ses employés. Les lieux étaient visiblement très insalubres avec beaucoup d’excréments sur le plancher. Les animaux étaient de leur côté aussi dans un piteux état, car ils étaient maigres et très sales.
À ce moment, ils ont tous été pris en charge par l’équipe du centre sauf un animal qui était décédé dû aux manques de soin et de nourriture. Il avait tenté de sortir de sa cage en tentant de la ronger, mais n’y était pas parvenu. Un des animaux rescapés, Willy, a d’ailleurs fait l’objet d’une des émissions de Refuge animal lors de sa dernière saison au CAPS diffusée cet hiver à TVA.
Une deuxième personne avait été recherchée par les policiers après l’intervention du centre animalier, mais aucune accusation n’a été déposée contre elle. Selon la procureure de la Couronne, Me Marieke Sabeh, il n’y avait pas assez de preuve pour déposer des accusations.