Selon les faits reconnus par l’accusé, une jeune fille de 12 ans aurait chevauché l’homme de 62 ans et aurait frotté ses parties génitales sur la jambe de M. Thibault. Par la suite, elle aurait baissé le pantalon de l’accusé pour le masturber. L’événement se serait produit chez l’accusé, à l’endroit où la victime gardait à l’occasion. Le crime serait survenu entre juin et septembre 2013.

Les trois autres chefs d’accusation d’agression sexuelle, d’incitation à des contacts sexuels et d’avoir rendu accessible du matériel sexuellement explicite ont été abandonnés.

Une peine de prison de quatre mois s’ajoutera à celle qu’il purge actuellement de 12 mois. Les avocats de la Couronne et de la défense ont soumis conjointement cette suggestion qui a été entérinée par la juge Ellen Paré. L’accusé n’a pas commenté la décision lorsqu’il a été questionné par la juge.

« Il s’agit d’un événement unique où M. Thibault était l’adulte en charge de prendre soin de la jeune fille et de s’assurer de sa sécurité », a souligné la juge.

L’accusé avait reçu une peine d’un an de prison en novembre 2017 après avoir plaidé coupable à trois chefs d’accusation à caractère sexuel sur des enfants de moins de 16 ans. Il suivra également une probation de trois ans.

M. Thibault sera inscrit au registre des délinquants sexuels à perpétuité. Il lui sera interdit de se retrouver dans des parcs ou lieux publics où il est susceptible de se retrouver avec des enfants de moins de 16 ans.