Il s’agit du montant maximal que la CS peut utiliser dans ses surplus accumulés, tel qu’autorisé par le ministère de l’Éducation. Le budget des revenus s’élève à 77,5 M$, alors que celui des dépenses atteint 78 M$.
« On a un surplus accumulé qui provient des années antérieures. On le prend comme marge de manœuvre s’il arrive des imprévus durant l’année. On ne sait jamais ce qui peut arriver dans une année. La dépense principale, c’est la masse salariale. On sait qu’il peut y avoir des maladies ou des congés des droits parentaux », explique la directrice des ressources financières de la CS, Marie-Claude Larrivée.
Fini les compressions budgétaires
Elle ajoute que la CS espère toujours atteindre l’équilibre budgétaire à la fin de l’année scolaire. L’organisation avait élaboré un plan triennal de redressement 2014-2017 afin d’atteindre l’équilibre budgétaire. Elle prévoyait le déficit zéro en 2017-2018. Depuis près de quatre ans, la CS présente annuellement des budgets déficitaires. Certains d’entre eux se sont révélés non déficitaires en fin d’année scolaire.
« Étant donné qu’on a un surplus accumulé, le ministère nous permet de facto de faire un déficit depuis quelques années. Notre but, c’est toujours l’équilibre budgétaire. On ne fait pas de dépense pour rien pour utiliser le déficit. On ne veut pas non plus faire des dépenses qui vont devenir récurrentes. Si on continue à faire des déficits, on sait très bien qu’on n’aura plus de surplus accumulés », poursuit Mme Larrivée.
Le président de la CS, Denis Rajotte, se réjouit de ce budget qui permet enfin à l’organisation de réinvestir auprès des élèves.
« Pendant plusieurs années, on n’avait plus de marge de manœuvre. Depuis deux ans, on n’a plus à couper dans le budget. On vit plus confortablement. C’est un budget qui a de l’allure et qui nous permet d’assumer tous les coûts de système. Le mandat de la directrice générale, Claudine Lachapelle, est d’améliorer les taux de réussite. Avec ce budget, on va pouvoir travailler là-dessus », assure M. Rajotte.
La CS ne subira pas de nouvelles compressions budgétaires. Au contraire, le ministère a investi davantage de sous pour bonifier les ressources éducatives pour la prochaine année. « Ces sous, on se doit de les injecter dans les services aux écoles », précise la directrice des ressources financières.
Les programmes Agir autrement au secondaire, entre autres, Partir du bon pied, Accroche-toi au secondaire et Coup de pouce seront bonifiés. Les écoles engageront également une ergothérapeute qui s’occupera de l’ensemble des écoles primaires.