Elle en a fait l’annonce lors de la séance du conseil municipal du 4 septembre.
Les propriétaires et la Ville ont convenu à une entente qui comptera un don de charité de 339 000$. Sorel-Tracy achète donc l’établissement pour une somme de 250 000$, plus l’équipement à 11 000$.
La salle Jani-Ber était en vente depuis plusieurs années. Selon le maire Serge Péloquin, devant la possibilité de fermer l’établissement, la ville se serait retrouvée sans salle à vocation communautaire.
« Plusieurs organismes nous ont signifié qu’ils étaient très inquiets de voir que ça faisait longtemps que Jani-Ber était en vente puisque c’est une salle qu’ils utilisaient régulièrement pour toutes sortes d’activités, a affirmé le maire. Il n’y avait pas d’autres lieux pour les organismes communautaires avec peu de moyens qu’ils pouvaient louer pour faire leurs grands rassemblements. »
Les négociations entre la Ville et les propriétaires se sont conclues après environ six mois.
« Pour nous, ce n’était pas dans nos priorités, mais on a songé à acheter l’établissement, a ajouté M. Péloquin. En construire une nouvelle, ce n’était pas en bas de 1,5 M$. On a discuté avec [le propriétaire, Réal] Salvas, et on a fait une offre qu’on considérait comme correcte. Il est arrivé avec une contre-offre. On a demandé à la famille si elle était intéressée de faire un don de charité et ils ont accepté. C’était une occasion unique qu’il ne fallait absolument pas manquer. »
Gestion de la salle
La Ville a indiqué que la prochaine étape est de trouver quelqu’un qui s’occupera de la gestion de la salle. Elle souhaite mandater un organisme communautaire qui gérera les réservations.
« On va faire un appel à tous pour trouver un organisme communautaire gestionnaire qui va la gérer, assumer les coûts de location et les coûts énergétiques, entre autres, a expliqué Serge Péloquin. On va recevoir les dossiers et le conseil va décider à qui on va accorder le contrat de gestion, avec des paramètres établis, des grilles de tarification. »
« Tous les organismes vont pouvoir dormir en paix, ils vont avoir un lieu. On s’est d’ailleurs engagés avec le propriétaire pour respecter toutes les dates déjà réservées jusqu’à maintenant », a conclu M. Péloquin.