La Société des traversiers du Québec aura maintenant une période de 60 jours pour déposer les siennes en vue de mettre la table aux négociations avec les syndiqués affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN).
C’est qu’en plus des clauses relatives aux augmentations de salaire et au régime de retraite, qui seront négociées avec le Conseil du Trésor, les travailleurs des traverses ont des revendications sectorielles qu’ils doivent adresser à la Société des traversiers.
Parmi leurs demandes, on note la création de nouveaux postes réguliers. Une bonne part du personnel a des statuts « temporaires ». Ce qui occasionne de la précarité que le Regroupement juge « inutile et nuisible ».
Du travail sera aussi à faire sur la structure salariale. Parce que même si les travailleurs obtiennent des augmentations, leur classe de salaire ne correspond pas à l’importance des tâches qu’ils effectuent, plaident-ils. « Notre structure salariale est nettement plus basse que ce que l’on retrouve dans les autres secteurs publics et parapublics », estime Émilie Bourgie-Côté, représentante syndicale à la traverse Sorel-Tracy-Saint-Ignace-de-Loyola.
Plusieurs demandes sont aussi déposées pour assurer un environnement de travail sécuritaire aux préposés passerelle et quais, caissiers, matelots, gardien-matelots, soudeurs et électriciens. Puisque certaines situations peuvent devenir dangereuses pour les travailleurs en raison, par exemple, des conditions de navigation.