Au point où il a même suscité un intérêt des médias nationaux. « Le téléphone sonne souvent pour parler au maire de Sorel-Tracy, souligne Serge Péloquin. Ça donne un rayonnement à la Ville. Ça nous permet de parler de nos positions, d’exposer nos idées. »
Un élément que le maire ne néglige pas non plus sur la scène locale et régionale quand vient le temps de défendre les intérêts de ses citoyens. Qu’on pense par exemple à la lutte qu’il a menée en santé contre ce qu’il qualifie du « plan caché » du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Est (CISSSME), le printemps dernier.
Depuis la fusion de 2015, il dénonce que les ressources techniques et médicales convergent vers Longueuil et Saint-Hyacinthe, au détriment de l’hôpital de Sorel-Tracy. « On nous dépouille des services reçus, soutient-il. Quand je vois ça, je ne peux pas rester indifférent face à ça et il faut que je sorte [publiquement]. »
On l’a aussi vu retirer le financement de la Ville de Sorel-Tracy du Plan de développement de la zone agricole (PDZA) et du développement culturel à la MRC de Pierre-De Saurel, jugeant qu’il y avait un dédoublement de services avec les ressources déjà existantes au sein de son administration.
Ce qui lui a valu plusieurs critiques des maires de la MRC de Pierre-De Saurel avec qui les discussions doivent reprendre dans de meilleures dispositions après la « chicane municipale » qui a éclaté au mois d’octobre. Une rencontre à huis clos a en effet permis de repartir sur de nouvelles bases, le 9 novembre dernier.
« On ne peut pas me reprocher de ne pas aller au bâton, illustre-t-il. Mes citoyens méritent que je les défende. Les gens m’arrêtent souvent dans la rue pour me dire qu’ils sont contents que je défende nos positions. Ils me disent : «c’est ce qu’on attend de vous» ».
Le maire de Sorel-Tracy s’implique également sur la scène nationale pour défendre le point de vue de la Ville. Il siège par exemple à l’Alliance des villes des Grands Lacs et du Saint-Laurent, où il côtoie des représentants de Chicago, Toronto et Montréal. Il est aussi sur le comité de développement économique de l’Union des municipalités du Québec (UMQ).
« C’est important. Parce qu’il y a beaucoup de décisions qui sont prises à l’extérieur et qui concernent Sorel-Tracy. On est mieux d’être là et d’avoir accès à ce réseau. Parce que ça facilite les échanges. Ça donne aussi une visibilité à la ville qui n’est pas négligeable, souligne-t-il. C’est ça du leadership. »
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