Au retour d’une croisière de rêve à bord d’un paquebot de la Disney Cruise Line dans les Caraïbes, du 23 au 30 novembre, où il s’est rendu sur l’île privée de Disney à Castaway Cay, aux Bahamas, après des arrêts à Cosumel (Mexique), Grand Cayman (Cuba) et Falmouth (Jamaïque), il a été l’un de ceux qui a été choisi pour un vol en partance de Montréal… vers le Pôle Nord.
Un événement qui est devenu une tradition grâce à une collaboration entre la Fondation Rêves d’enfants et le transporteur Air Transat et qui a été en quelque sorte la « cerise sur le sundae » pour la famille de Contrecœur.
Aux comptoirs d’enregistrement, des lutins et des personnages d’animation les ont accueillis pour les mettre dans l’ambiance avant de décoller pour une balade dans le ciel. Une fois dans les airs, l’équipage a tout mis en œuvre pour leur faire vivre la magie de Noël.
Peu après le décollage, le traîneau du Père Noël est venu atterrir et s’ancrer sur le fuselage de l’avion. « On l’entend quand il atterrit. Je présume qu’ils sortent le frein d’atterrissage (rires), raconte sa mère Élizabeth Handfield. Après ça, il entre par le cockpit de l’avion. Les pilotes le tirent à l’intérieur. Et là, il apparaît dans l’appareil et les enfants sont très excités. Il rencontre chaque enfant et leur remet un bas de Noël. »
Une maladie rare
Des moments inoubliables pour la famille de Contrecœur qui ont mis un peu de baume sur tout ce qu’ils ont vécu depuis que leur fils Alex est atteint de Rhabdomyosarcome, une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules musculaires.
Un voyage bien mérité pour le petit garçon qui apprenait, en juillet 2018, lors de la journée de son anniversaire, qu’il avait une récidive alors que les traitements devaient être terminés. « Notre fils est très courageux. C’était une belle récompense à travers toutes les épreuves [qu’il a surmontées] », raconte sa mère.
Comme il est parti alors que les traitements de deuxième ligne se terminaient, il a pu en profiter pleinement. Puisqu’actuellement, il reçoit seulement de faibles doses de chimiothérapie. « L’énergie d’Alex reste bonne. Il a peu d’effets secondaires. C’est sûr qu’il se fatigue plus vite, mais il a pu profiter de tous les instants », raconte Mme Handfield.
Un répit qui était aussi bien mérité pour les parents qui espèrent de tout cœur que la tumeur ne reviendra plus. « On vit des montagnes russes d’émotions. Depuis l’annonce du cancer, puis de la récidive, évidemment qu’on vit avec de l’angoisse, de la peur et la coordination de tous les rendez-vous, témoigne sa mère. Le fait de partir, on dirait qu’on est retombé un peu dans une vie normale. On a complètement décroché pendant une semaine. On a oublié le pronostic incertain. On était ailleurs. De voir notre enfant vivre ça, c’était extraordinaire. Tu sais, son sourire, ses yeux… Il n’avait pas les yeux assez grands pour tout voir. »