Il faut dire que le Sorelois est le gardien qui a remporté le plus de victoires depuis le 1er janvier 2010, avec un total de 322. Il a d’ailleurs profité de son dernier match de la décennie, le 31 décembre dernier, pour enregistrer sa 455e victoire en carrière et surpasser Curtis Joseph au sixième rang dans l’histoire de la LNH.
Marc-André Fleury a amorcé la décennie comme l’un des meilleurs gardiens du circuit et il l’est toujours. À preuve, il a été nommé sur l’équipe de la division Pacifique pour la fin de semaine des étoiles de la LNH, qui aura lieu les 24 et 25 janvier, à Saint-Louis. Il a toutefois décidé de ne pas y assister, ce qui lui vaudra une suspension d’un match.
Il s’agissait d’une troisième sélection consécutive afin de représenter Las Vegas au match des étoiles. Il y était invité pour une cinquième fois en carrière, lui qui avait participé aux festivités en 2011 et en 2015 dans l’uniforme des Penguins.
S’il est toujours en quête d’un premier honneur individuel, Marc-André Fleury a obtenu deux de ses trois bagues de la Coupe Stanley au cours des années 2010. Il a aussi participé à trois finales consécutives de 2016 à 2018.
S’il avait tenu un rôle plus effacé lors de la première conquête des Penguins de Pittsburgh, en 2016, derrière Matt Murray, il a été un élément-clé lors de la deuxième, en 2017, en arrachant neuf victoires lors des trois premières rondes.
Il a ensuite été étincelant avec les Golden Knights de Las Vegas, menant la franchise à la finale à sa première année d’existence, en 2018. Si bien qu’après trois rondes, son nom circulait pour le trophée Conn-Smythe.
Fleury avait aussi remporté une médaille d’or olympique lors des Jeux de Vancouver, en février 2010, avec l’équipe canadienne. Il n’avait toutefois pas vu d’action, lui qui complétait un trio de gardiens québécois avec Roberto Luongo et Martin Brodeur.
Sur une note plus personnelle, Marc-André Fleury s’est absenté pendant quelques matchs à la fin novembre après avoir perdu son père André Fleury. Il a d’ailleurs récemment fait inscrire quelques pensées que son père lui a souvent dites sur son masque.