C’est d’ailleurs le Sorelois qui a assuré l’intérim au poste d’entraîneur-chef depuis la mi-janvier. Au cours des dernières semaines, il s’est assuré que les joueurs continuent leur préparation en vue de la prochaine saison, en plus de remplir des fonctions administratives.
Il s’est aussi occupé de compléter la dernière phase de recrutement pour l’automne 2020 en faisant des approches auprès des derniers joueurs qui intéressaient l’organisation. « Il restait environ 10 joueurs que l’on courtisait pour l’automne prochain, indique-t-il. Mon rôle était de leur demander d’attendre à la mi-février avant de prendre une décision. Pour donner la chance à l’entraîneur-chef de les rencontrer et de rencontrer leurs parents. »
Pronovost a maintenant hâte de travailler avec Marco Iadeluca qui l’avait amené à Montréal quand ça s’était terminé pour lui après huit ans comme coordonnateur offensif du Vert et Or de l’Université de Sherbrooke, en 2016.
Depuis, l’ancien porteur de ballon des Carabins en 2003 et 2004 est l’entraîneur de la ligne à l’attaque en plus de s’occuper de l’encadrement académique. Un rôle qui lui plaît. « J’ai la meilleure job de foot au Québec. C’est hyper stimulant. Je me vois faire ça encore très longtemps, lance-t-il. J’avais de l’intérêt [pour le poste d’entraîneur-chef], mais ce n’est pas quelque chose que j’avais besoin de faire pour être heureux dans la vie et professionnellement. »
Un bon choix
Pronovost, qui a été l’un des quatre candidats rencontrés pour occuper le poste d’entraîneur-chef, se range pleinement derrière la décision des Carabins. Parce qu’il estime que c’était la meilleure que pouvait prendre l’organisation. « Il a coaché nos plus vieux dans l’équipe et les plus jeunes avec l’équipe du Québec à la Coupe Canada. C’est le fit parfait. », plaide-t-il.
Mathieu Pronovost admet pour sa part qu’il devra aller chercher de l’expérience avant d’aspirer à un poste d’entraîneur-chef. « Je pense qu’un prochain défi pour moi, ce serait de devenir entraîneur-chef avec l’équipe du Québec des moins de 18 ans, mentionne le Sorelois. Éventuellement, c’est quelque chose que j’aimerais faire. Ça me permettrait de faire des erreurs, faire des tests. »
Il est tout de même très heureux d’avoir été considéré. « Mon nom est sorti de l’ombre en assurant l’intérim et en faisant partie du processus, note-t-il. Je pense que je me suis bien classé. Ça me confirme que je suis apprécié. […] C’est flatteur s’il y en a qui me voient dans des fonctions comme ça. »
Dans l’attente, il préfère tout de même être adjoint à l’Université de Montréal et d’avoir une chance de se rendre jusqu’au bout chaque année que d’être entraîneur-chef d’une équipe qui doit se battre chaque année pour participer aux séries éliminatoires.
Il a d’ailleurs encore confiance en ses troupes qui ont atteint la finale de la Coupe Vanier en novembre dernier. « On a une soixantaine de joueurs qui seront de retour, indique-t-il. On aura beaucoup de vétérans qui ont goûté à ce que ça prend pour se rendre à cette étape ultime. Une belle équipe dynamique, en santé, avec de l’expérience de championnat. »