Le 12 février, après qu’on lui ait signalé que trois Asiatiques s’étaient présentés à la pharmacie Brunet, au centre-ville, en portant des masques, le maire a cru qu’il s’agissait de personnes qui provenaient d’un bateau. C’est alors qu’il a vérifié auprès des arrimeurs si c’était le cas et on lui a confirmé qu’aucun bateau ne provenait d’Asie à ce moment. Il s’agissait donc que d’une simple mesure préventive.
Il a tout de même profité de l’occasion pour vérifier ce qui en était de la situation. « Parce que Sorel-Tracy accueille des bateaux qui proviennent de l’international et qui transbordent toute sorte de matériel, rappelle-t-il. Nous sommes aussi un poste d’embarquement et de débarquement pour les pilotes du Saint-Laurent. Ils sont amenés par Groupe Océan pour embarquer à bord des bateaux et les prendre pour les ramener à terre. Ils sont donc en contact avec les membres d’équipage. »
Après discussions avec les quatre arrimeurs (Richardson, QSL, Rio Tinto et Groupe Océan), il a été rassuré par le respect du protocole et des recommandations de l’Agence de santé du Canada.
De façon à protéger les travailleurs dans les ports, tous les capitaines de navires étrangers ayant à bord des membres d’équipage ou des passagers qui présentent des symptômes doivent en informer Transports Canada et Sécurité et Sûreté maritimes, et ce, 96 et 24 heures avant leur arrivée. « Il n’y a eu aucun signalement jusqu’à maintenant », assure le maire de Sorel-Tracy.
Les principales préoccupations de la Ville de Sorel-Tracy, quelques minutes après les mesures annoncées par le gouvernement Legault pour éviter la propagation, étaient de s’assurer que les événements de plus de 250 personnes soient annulés au Colisée Cardin et chez Azimut.
Le maire continuait également d’insister sur la campagne « la prévention des infections, une responsabilité collective » qui invite les gens à tousser dans les coudes, jeter ses mouchoirs et se laver les mains.