« On est un peu dans l’inconnu. Parce que ça n’a jamais été fait, observe-t-il. Je suis convaincu que les entreprises vont prendre leurs responsabilités, mais pendant combien de temps? (…) La pression sera là. C’est correct peut-être pour deux semaines, mais si c’est pour durer des mois, c’est une autre histoire. »
Il estime que ce sera un défi pour les entreprises qui devront trouver des façons innovantes de faire des affaires, malgré les différentes mesures qui ont été annoncées. « Il faut trouver le moyen de garder les commerces de services essentiels ouverts », estime Sylvain Dupuis qui craint davantage pour les commerces au détail qui répondent à des besoins qui sont jugés moins urgents.
Pour les commerces qui sont contraints de fermer de façon temporaire, le directeur général attendait avec grand intérêt de voir les compensations qui allaient être annoncées lundi en fin d’après-midi. « Ils ont quand même des frais fixes à rencontrer comme les taxes, le loyer et l’électricité », plaide Sylvain Dupuis.
Pour la suite des choses, la CCIST s’en remet à la Fédération des Chambres de commerce du Québec (FCCQ) pour conscientiser le gouvernement aux différents enjeux de la communauté d’affaires. « Notre travail à nous, comme Chambre de commerce, sera d’envoyer les problématiques vers la Fédération pour qu’ils puissent contacter les ministères concernés et qu’ils agissent rapidement, explique Sylvain Dupuis. Pour l’instant la CAQ agit vite. Ils règlent un problème à la fois. »