C’est le cas du Cabaret Les Années Folles, sur la rue du Traversier. Les copropriétaires Martine Ladouceur et Pascalin Raynault ont passé la journée de dimanche dans le restaurant.
« On a hâte de retrouver les clients, lance Martine Ladouceur. Plusieurs nous ont écrit pour nous encourager. Dimanche, on a fait un peu de ménage et des gens qui se promenaient sur le quai sont arrêtés pour jaser avec nous. Ils ont hâte de nous revoir. »
Les copropriétaires implanteront toutes les mesures d’usage afin de respecter les consignes de la Santé publique, comme fournir des masques et des visières au personnel ainsi qu’enlever des tables pour respecter les règles de distanciation. Ils veulent même innover en présentant une autre forme de menu aux clients.
« Les menus, c’est un enjeu. On a découvert l’application Bonjour menu. C’est très simple, on ouvre un compte, on y glisse le menu en PDF, puis ça crée un code QR qui va être sur la table et que le client peut scanner avec son téléphone intelligent. On va quand même garder quelques menus sur place pour une certaine clientèle moins à l’aise avec la technologie, mais si on peut en enlever 90 % des menus et éviter la désinfection chaque fois, ce sera déjà ça », avance Mme Ladouceur.
Cette application sera testée dans les prochains jours et mise de l’avant si le résultat est concluant. « On n’a pas le choix en cette période particulière de trouver des moyens efficients », conclut-elle.
Aucune date n’est encore arrêtée pour l’ouverture du restaurant.
Continuer les plats pour emporter
Le restaurant Le Fougasse continuera d’opter pour la formule des plats à emporter durant les premières semaines de sa réouverture. C’est qu’en raison des mesures de distanciation physique dans les salles à manger, soit deux mètres entre chaque table, le restaurant situé à l’intersection des rues du Roi et Augusta opérera seulement à 35 ou 40 % de sa capacité.
« Ce sera encore moins facile pour ceux qui ont une petite salle à manger, croit le copropriétaire Jean-Philippe Boulet. Je suis heureux que le centre-ville soit piétonnier les jeudis, vendredis et samedis cet été puisqu’on aura droit à une plus grosse terrasse. Ça va aider. »
Jean-Philippe Boulet dit avoir hâte de retrouver le contact avec ses clients, même s’il n’a pas été complètement perdu en raison des plats à emporter. « On a déjà reçu une trentaine de réservations pour la semaine prochaine. Les gens ont hâte et nous aussi », conclut le copropriétaire, qui gardera le même horaire, soit les soirs du mardi au samedi, et même peut-être le dimanche. Sa décision d’ouvrir les midis n’est toutefois pas encore prise.
Profiter de l’engouement
Au Bar 525, le propriétaire Nicolas Deguise entend profiter de l’engouement de la réouverture pour ouvrir sept jours sur sept, lui qui était fermé habituellement en début de semaine.
« On compte ouvrir le 15 juin. On a aussi un projet d’avoir un orchestre la fin de semaine suivante en formule 5 à 7 sur la terrasse extérieure à l’arrière. Notre patinoire de hockey est assez grande pour mettre plusieurs tables et respecter la règle de distanciation de deux mètres entre les tables. Si on considère qu’on peut accueillir 10 personnes par table de trois adresses différentes, ça fait quand même pas mal de monde qui peut venir », explique M. Deguise, qui compte aussi fournir tout le matériel sanitaire nécessaire à son personnel.