Comme il s’agirait d’équipements qui desserviront l’ensemble de la région, le conseil municipal de Sorel-Tracy a présenté une demande de participation financière à la MRC. Le tout est également assorti d’une reconnaissance à titre d’équipement supralocal pour que l’ensemble des municipalités en défraient les coûts d’entretien.

Cette demande devrait être discutée en comité de travail par les différents conseillers régionaux, nous a fait savoir le préfet de la MRC de Pierre-De Saurel, Gilles Salvas, qui a préféré attendre avant de se prononcer.

Dans le cas de la piscine, comme le futur complexe aquatique viendrait remplacer la piscine Laurier R. Ménard, il ne devrait pas y avoir trop d’opposition à ce que l’équipement fasse partie de l’entente des équipements supralocaux. « Logiquement, si on remplace une piscine par une autre, ce devrait rester dans l’entente », a admis le préfet.

C’est davantage la surface synthétique sur le terrain de l’école Bernard Gariépy, qui pourrait servir pour le soccer et le football, qui demeurait à préciser. Puisqu’il s’agirait d’un nouvel équipement à ajouter aux infrastructures supralocales. « Ce sera à discuter quand nous aurons les informations », s’est limité à dire le préfet de la MRC de Pierre-De Saurel.

Dans sa résolution, le conseil municipal de Sorel-Tracy prend soin de rappeler que l’infrastructure profitera aux enfants fréquentant l’école secondaire Bernard-Gariépy qui proviennent de partout dans la MRC de Pierre-De Saurel. Un équipement qui permettra une utilisation prolongée en réduisant les contraintes liées au printemps et à l’automne.

Les élus de Sorel-Tracy rappellent que l’implantation de la surface synthétique et d’un complexe aquatique doterait la région d’équipements d’envergure qui permettront la tenue d’événements sportifs majeurs tels que des compétitions de niveau interrégional et provincial.

Les projets permettraient également de favoriser la promotion des saines habitudes de vie, du développement de la pratique sportive et de l’activité physique, fait valoir le conseil, autant pour les élèves des établissements scolaires situés à proximité que pour la population régionale.