La première édition devait se tenir cet été, les 14, 15 et 16 août, au parc Regard-sur-le-Fleuve et au quai Catherine-Legardeur. En raison de la pandémie, elle sera plutôt reportée à l’an prochain.
Le président du Gib Fest, Jean-Pierre Groulx, affirme qu’une entente triennale a été signée avec Hydroplanes Racing League (HRL) pour tenir également l’événement en 2022 et 2023. Le commissaire et la coordonatrice de la HRL, Didier-Bernard Séguin et Anne-Marie Leboeuf, lors de leur passage à Sorel-Tracy pour l’annonce officielle, ont visité le quai Catherine-Legardeur. M. Groulx assure qu’ils ont été enchanté par cet emplacement exceptionnel.
En plus d’être la quatrième ville québécoise du circuit, Sorel-Tracy est la seule ville accessible par la voie maritime pour les plaisanciers.
Le président du Gib Fest explique également que son équipe et lui ne voulaient pas travailler seulement pour une édition et fermer les livres par la suite.
« Une entente de trois ans avec la HRL, c’est un bon début. Ça prend la collaboration de plein de monde. On s’est assis avec la ville et on en est venu à une entente », ajoute-t-il.
Le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, souhaite que l’ajout de cet événement touristique aide à faire découvrir davantage la ville.
« Avec l’annonce pour 2020, ç’a créé un bon buzz. Le bateau, l’eau, ça nous connaît. Aussi la vitesse, les gens aiment ça. Donc, ça va créer une activité extraordinaire et on a un site exceptionnel. Toutes ces conditions vont être réunies pour faire de cet événement un grand succès. On veut positionner Sorel-Tracy avec cet ajout dans l’offre touristique. La compétition liée aux bateaux, c’est une belle occasion pour nous. On va collaborer étroitement avec le Gib Fest et les partenaires », mentionne M. Péloquin, qui souhaite que la population soit aussi derrière eux et que les entreprises de la région s’impliquent financièrement comme partenaires.
Pour ce qui est des retombées économiques de l’événement, Jean-Pierre Groulx les évalue à environ 2 M$ pour la région, sans compter le rayonnement de la Ville de Sorel-Tracy sur la scène internationale.
Également, pour la venue des régates à Sorel-Tracy, M. Groulx mentionne l’apport de Michel Beaudoin de Minéraux Mart, dont son fils Louis-Alexandre Beaudoin course dans la catégorie Jersey Speed Skiff. Il a également collaboré avec son équipe du Gib Fest, le Service des loisirs de la Ville de Sorel-Tracy, Guy Durand des Aciers Richelieu et Dominic Cournoyer.
L’appui de la HRL
Le commissaire de la HRL, Didier-Bernard Séguin, s’est dit fier d’amener une quatrième ville québécoise au sein de la ligue, après Valleyfield, Beauharnois et Saint-Félicien.
« Une fin de semaine de course, ce n’est pas juste des courses sur l’eau. C’est beaucoup plus que ça. C’était important d’avoir une équipe derrière Jean-Pierre, si on veut une continuité d’années en années. Quand on a parlé de trois ans, on sait que ça prend au moins ça pour voir si l’événement a de l’avenir et peut progresser. Nous, on va être en arrière de vous pendant ces trois années-là. On a de l’expertise avec les Régates de Valleyfield. Après 82 ans, on connaît un peu les courses, mais on connaît aussi l’événementiel et ce que ça prend pour ce type d’événement », souligne M. Séguin.
La ligue comporte une soixantaine d’équipes réparties dans cinq classes, soit la 2.5 litres, la Formule 2500, la Jersey Speed Skiff, la Hydro 350 et la Grand Prix. Les courses du circuit de la HRL s’échelonneront maintenant sur neuf fins de semaine, avec quatre courses au Québec, trois en Ontario et deux aux États-Unis.