« Le temps de les rénover et on les reloue. Ça va quand même bien. On réussit à remplir la demande […] On a au moins de 10 % à 15 % de monde qui bouge de loyer chaque année. C’est pas mal la tendance depuis trois ans. Cinq ans avant, on avait des problèmes pour les louer, mais là, on les loue facilement », explique-t-il.
Comme beaucoup de logements neufs font leur apparition dans la région, plusieurs locataires optent pour cette alternative, ce qui crée un mouvement dans le marché.
Aussi, un logement rénové se loue beaucoup plus rapidement. Pour sa part, M. Hébert ne loue pas un appartement qui n’a pas été rénové, mais il remarque que certains le font. Il observe de plus en plus de logements en piteux état au centre-ville.
« Souvent, ce sont des propriétaires qui viennent de l’extérieur et ils laissent aller leurs blocs, mentionne-t-il. C’est ça qui cause problème. »
Le nombre de logements en état diminue et comme ils se louent très rapidement, une certaine pénurie se crée.
Keven Hébert conseille aux gens d’appeler directement les propriétaires ou entreprises qui font la location afin de voir avec eux leur inventaire. Pour augmenter ses chances, il ne faut pas se prendre à la dernière minute puisque les propriétaires savent parfois des mois à l’avance lorsqu’un logement sera libre.