3 septembre 2020 - 10:03
L’agrotourisme a la cote dans la région
Par: Sébastien Lacroix
À la Ferme du barbu, on a remarqué un engouement sans précédent cette année pour les légumes. Photo tirée de Facebook

À la Ferme du barbu, on a remarqué un engouement sans précédent cette année pour les légumes. Photo tirée de Facebook

Le fait que les gens ont pris leurs vacances au Québec cet été et que plusieurs ont décidé de demeurer dans la région en raison de la pandémie de la COVID-19 a eu des répercussions positives chez les producteurs qui vendent directement à la ferme.

C’est notamment le cas pour l’autocueillette qui a été une activité prisée par plusieurs pour sortir la famille tout en respectant les mesures de distanciation. Une hausse de l’achalandage a été observée à la Bleuetière Aux Dames Bleues, à Yamaska.

« Il y avait beaucoup des gens que l’on n’avait jamais vus. On a fait de la publicité et le bouche-à-oreille, tout ça mis ensemble a fait que nous avons eu une hausse de l’achalandage. C’est difficile de comparer, mais je dirais que nous avons eu plus de cueilleurs que les autres années », souligne Thérèse Daoust, l’une des copropriétaires de la Bleuetière Aux Dames Bleues.

Il y a aussi le kiosque de vente qui a été très en demande. « Nous ne fournissions pas, continue Mme Daoust. Il y avait vraiment beaucoup de monde qui arrêtait. Comme il a fait super chaud, ce n’est pas tout le monde qui était intéressé d’aller dans les champs [pour l’autocueillette]. Ç’a fait en sorte que nous avons été très occupés pour répondre à la demande. »

Même son de cloche du côté de la Ferme du Barbu, à Sainte-Anne-de-Sorel, qui ouvrira pour sa part la saison de l’autocueillette à partir du 15 septembre pour les courges et les citrouilles. Le kiosque de l’entreprise sur le chemin du Chenal-du-Moine a été très achalandé depuis le début de l’été.

Autant pour le maïs que pour les légumes, la demande a été encore plus forte cette année. « Il y a un engouement, confirme François Lecours, l’un des propriétaires. Parce qu’il y a de plus en plus de monde qui se cherche des endroits pour venir chercher leurs légumes. Plus ça va, plus il y a un changement de mentalité. Nous étions déjà sur une lancée. De plus en plus de monde veut savoir d’où viennent les produits qu’ils consomment et si ç’a été produit localement. La COVID est juste venue renforcer ça. »

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