« C’est fantastique. C’est une approche qu’on trouve très bonne, qu’on va favoriser et qu’on va souhaiter maintenir », a-t-il déclaré, alors qu’il faisait un arrêt au parc Regard-sur-le-fleuve, le 3 septembre dernier, dans le cadre du Défi Kayak Desgagnés.
« L’intérêt de travailler avec le communautaire favorise deux choses : l’acceptabilité sociale et les retombées [pour les communautés locales].»
Le ministre estime que l’hydroélectricité et l’éolien constituent un bon mixte pour répondre aux besoins énergétiques du Québec qui devraient se pointer d’ici cinq à sept ans. D’autant plus que la filière éolienne est devenue beaucoup plus performante. « On pense qu’économiquement, les projets éoliens sont de plus en plus intéressants », a-t-il fait savoir.
Le ministre Julien estime également qu’il faut réfléchir dès maintenant à une façon de prolonger les parcs éoliens au-delà de leur durée de vie prévue pour 20 ans. Un enjeu que regarde attentivement le président du parc éolien Pierre-De Saurel, Serge Péloquin, afin de rentabiliser au maximum l’investissement réalisé par les municipalités et la MRC.
« Puisque leur durée de vie n’est pas atteinte et qu’ils sont encore assez performants, on va probablement tenter de favoriser un renouvellement, a-t-il laissé entendre. Les premiers viennent à échéance en 2026 ou 2027. On ne peut pas attendre d’être rendus là pour réfléchir. Parce que si on ne donne pas de perspectives aux parcs existants, qui pensent devoir le démanteler à terme, ils vont arrêter la maintenance et vont les laisser aller », a conclu le ministre.