Avec les trémolos dans la voix à quelques occasions, le maire Serge Péloquin a d’abord lu un texte pour rendre hommage au conseiller du district du Faubourg qui était en poste depuis 2009. Il a salué ses nombreuses implications, ses réalisations au cours des dernières années ainsi que les dossiers qu’il souhaitait mener à terme.
« C’était un homme de cœur au service de sa communauté, a-t-il lancé. Il a laissé sa marque grâce à ses qualités de rassembleur, son engagement et sa grande disponibilité. C’était un homme généreux et dévoué qui avait Sorel-Tracy tatoué sur le cœur. »
« Il avait une fougue unique et c’était un grand passionné. C’était un homme que nous avions définitivement beaucoup de plaisir à côtoyer. Son humour légendaire va nous manquer, a-t-il poursuivi. C’est une grande perte pour nous tous. C’était un homme politique d’une grande valeur. »
Une minute de silence a ensuite été observée en son honneur avant le début de la séance. Un peu plus tard, les membres du conseil ont octroyé un don de 250 $ à la Fondation Hôtel-Dieu de Sorel, en sa mémoire, suivant le désir de la famille. Dans un geste symbolique, les conseillers ont à tour de rôle entériné la proposition.
La mémoire d’Alain Maher a ensuite été saluée par plusieurs conseillers lors de leur allocution en fin de séance. « Crois-tu qu’il nous regarde de là-haut? », a demandé le maire Péloquin à Benoît Guèvremont. « J’en suis certain », a-t-il rétorqué.
Patrick Péloquin a finalement appuyé la levée de l’assemblée en l’honneur d’Alain Maher puisque c’était devenu une tradition qui lui appartenait. « Comme il disait : salut, mon chum », a-t-il ajouté.
Des élections partielles?
En temps normal, le conseil municipal aurait pu fixer une date pour tenir une élection partielle afin de combler le poste de conseiller du district du Faubourg. En raison de la pandémie, il a dû remettre le tout entre les mains de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), Andrée Laforest.
C’est celle-ci qui devra fixer une date pour une élection partielle. Toutefois, comme l’a expliqué le greffier, René Chevalier, qui agit à titre de président d’élection, il n’est pas certain qu’elles pourront avoir lieu.
« Ce qu’on a su, c’est que la ministre pourrait décider de fixer la date [de l’élection partielle] d’ici la fin de l’automne pour possiblement tenir des élections à l’hiver 2021, a-t-il indiqué. Entre-temps, le ministère des Affaires municipales est à analyser la possibilité de les mettre aux prochaines élections générales, en novembre 2021. »