Le maire en a profité pour dresser un portrait économique de la Ville et expliquer sa vision sur l’importance des villes-centres. Il a souligné que les 27 cités régionales au sein de l’Union des municipalités du Québec souhaitaient avoir une définition plus claire des sommes que le gouvernement envoie via les MRC. M. Péloquin a aussi rappelé son combat pour conserver des soins et services de santé de proximité.
Lors de la rencontre, M. Nantel a précisé qu’il aimerait décentraliser le pouvoir. « J’ai confiance que les régions sont capables de décider pour elles-mêmes quelle proportion d’argent elles veulent donner aux activités du territoire et quelles sont les priorités. Ce n’est pas toujours Québec qui peut définir ça de façon aussi mur à mur, de l’Abitibi aux Îles-de-la-Madeleine », mentionne-t-il.
Au niveau de la santé, il souhaiterait attribuer plus de pouvoir aux 150 territoires correspondant aux zones reliées à un CLSC, plutôt qu’aux 22 CISSS et CIUSSS.
L’exécutif du Parti Québécois dans Richelieu appuie unanimement M. Nantel. Le candidat s’est dit très touché puisqu’il s’était fait un point d’honneur de ne pas solliciter d’appuis, pour ne rien devoir à personne.
Pour ce qui est de reprendre le comté de Richelieu à la CAQ, M. Nantel affirme que le Parti Québécois peut recharmer les gens partout s’il y a un bon porteur de ballon pour expliquer leur projet.