« Le calendrier est déjà fait. On a eu de bonnes discussions avec les joueurs et ils veulent faire partie de la solution. Une saison écourtée, ce n’est pas l’idéal, mais la LNAH reprendrait sur de bonnes bases pour l’année suivante et c’est mieux qu’une saison annulée », avance M. Deschênes.
L’entraîneur des Éperviers a voulu faire une mise au point après que des rumeurs aient circulé, la semaine dernière, au sujet d’une annulation de la saison. Il n’y aura effectivement pas de hockey en 2020, puisqu’il n’est pas envisageable de commencer la saison en octobre, novembre ou décembre, mais une saison est encore dans les cartons pour début janvier.
« Tant qu’à commencer la saison en 2020 et annuler des matchs parce qu’il y a une éclosion ou une région qui change de couleur (du jaune au orange, par exemple), on a convenu de ne pas jouer cette année et de reporter en 2021 », explique-t-il.
Toutefois, il faudra que les mesures sur les rassemblements publics soient élargies, convient Christian Deschênes.
« On oublie le 250 [personnes]. Ce n’est pas rentable pour aucun propriétaire. On a jusqu’à la mi-décembre pour se revirer de bord, alors en trois mois, ç’a le temps de changer. Est-ce faisable de commencer à 500 spectateurs et miser sur la webdiffusion en début d’année? Puis monter au cours de la saison pour se rendre à 1000 par la suite? Tout à fait. Les propriétaires et les joueurs sont ouverts à faire des concessions pour qu’il y ait du hockey cette saison », souligne-t-il.
Si tout va bien, les camps d’entraînement et les parties hors-concours auront lieu en décembre prochain. La saison pourrait débuter dès le 2 janvier.
« Il faut toutefois se rendre à l’évidence que si ça ne change pas en janvier au niveau du nombre de spectateurs permis, il faudra annuler la saison. C’est impensable de commencer en février. Mais je suis extrêmement confiant qu’on verra du hockey de la LNAH cette saison », conclut Christian Deschênes.