« Nos ventes ont explosé! Des journées de 6 à 6, ce n’était pas rare. Quand la pandémie est arrivée, nous sommes tombés en mode survie. Notre seule option pour garder notre erre d’aller, c’était la vente en ligne. On a pris les moyens pour y arriver. Pour nous, c’était naturel de continuer de la sorte », avance M. Bernard.
Ce flot de travail a d’ailleurs incité Julien Roy, l’autre copropriétaire, à se lancer à temps plein dans l’entreprise. « En avril, il a lâché sa job sur la construction pour venir avec nous. Il travaillait déjà un peu ici dans les dernières années, mais il a décidé de faire le saut avec nous à temps plein en raison de la popularité de l’entreprise pendant la pandémie », se réjouit Philippe Bernard.
Puis quelques mois plus tard, le 15 juillet, les copropriétaires ont fait l’acquisition de l’entreprise Ordi Vert, à Acton Vale.
« Juste avant la pandémie, on a failli acheter une deuxième succursale à Piedmont, mais pour différentes raisons, ç’a tombé à l’eau. C’était donc déjà dans nos plans d’avoir une deuxième succursale. L’opportunité d’acheter celle d’Ordi Vert à Acton Vale s’est présentée et on y a vu une belle occasion d’avoir une synergie avec Sorel-Tracy », explique Philippe Bernard.
Ordi Vert se spécialise dans la réparation d’ordinateurs qui sont par la suite remis en vente avec une garantie. Ce volet est déjà implanté à Sorel-Tracy depuis quelques années. Avec cette transaction, les copropriétaires en ont profité pour instaurer le volet Kartouche Plus à Acton Vale.
« À Acton Vale, on amène un peu notre force pour les imprimantes, les cartouches et le service à la clientèle avec le volet Kartouche Plus. Les deux endroits sont donc maintenant sous la même bannière de Kartouche Plus/Ordi Vert. […] La réponse là-bas est super bonne. Ils sont vraiment conscientisés à l’achat local », se réjouit-il.
Être prêt pour la deuxième vague
La difficulté reste de trouver des employés. En ce moment, ils sont six à travailler pour les deux succursales, mais ils sont à la recherche de deux nouveaux employés pour compléter l’équipe.
« En croissance pendant la pandémie, je n’aurais jamais pensé ça au début! Cette croissance fait en sorte qu’on est en sous-effectif, mais c’est un beau défi », souligne Philippe Bernard, qui se dit prêt à faire face à cette deuxième vague.
« Notre inventaire est beaucoup plus gros, notre équipe est plus grosse et plus stable, même si on cherche encore des employés. On fait de grosses journées, mais ce ne sont que de bonnes nouvelles! », conclut-il.