Les élus ont octroyé les contrats relatifs à la construction de l’édifice, en plus d’adopter un règlement d’emprunt pour 25 ans qui s’élèvera à près de 3,8 M$. Des gestes qui font suite à la confirmation, le 8 octobre, par la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH), Andrée Laforest, d’une subvention couvrant 75 % des frais associés au projet dans le cadre du programme Réfection et construction des infrastructures municipales (RÉCIM).
Le conseil a également autorisé une dépense de 4,3 M$ pour ériger l’édifice qui aura une salle commune pouvant comprendre 280 places de style banquet, l’aménagement des locaux administratifs et l’ajout d’une voûte pour protéger ses documents en cas de sinistre. Une somme qui permettra à la Municipalité d’ajouter quelques éléments autour du bâtiment, tout en lui permettant une marge de manœuvre en cas d’imprévus.
L’érection du bâtiment de 1126 mètres carrés sur un étage a été confiée au Groupe Drumco Construction sur recommandation de la firme Faucher Gauthier Architecte. L’entrepreneur général a remporté l’appel d’offres avec une soumission de 3,4 M$. Le contrôle qualitatif des matériaux de construction a quant à lui été confié à Solmatech pour un montant de 21 341 $.
La construction se fera selon une structure de bois. Malgré l’explosion des prix du bois d’œuvre au cours des derniers mois, on ne prévoit pas de problème de ce côté. « Ç’a occasionné une hausse des coûts, mais on entre encore dans ce que l’on prévoyait », assure le maire de Sainte-Anne-de-Sorel, Michel Péloquin
Un projet légèrement différent
Comme on peut le voir sur la maquette qui a été dévoilée par la Municipalité, quelques différences subsistent entre le projet prévu à l’hiver 2019 et celui qui sera finalement mis en chantier. « Nous avons changé d’architecte alors, automatiquement, il est arrivé avec ses couleurs », explique le maire Michel Péloquin.
De plus, le bâtiment devait être situé plus près du fleuve, mais le conseil a décidé de le rapprocher du chemin du Chenal-du-Moine. « C’était plus cher sur le bord de l’eau. Nous avions une plus belle vue, mais il y a des coûts qui sont rattachés à ça, explique le maire de Sainte-Anne-de-Sorel. Ça nous donne plus de terrains à l’arrière. De cette façon, on pourra agrandir l’aspect naturel. »
Pour ce qui est de la reconversion de la mairie actuelle, plusieurs idées sont étudiées. « C’est un édifice que nous voulons assurément conserver, indique le maire Michel Péloquin. Ce pourrait être un centre culturel ou encore un centre pour la petite enfance. »
Le bâtiment n’était toutefois plus aux normes pour un édifice municipal. En fait, dès 1983, il devait servir de mairie de façon temporaire. Un intérim qui aura duré près de 40 ans.
Le projet d’un centre de services municipaux, incluant une salle communautaire et des bureaux administratifs, était même dans les plans du conseil municipal depuis 1981, mais ne s’était jamais concrétisé.
