La passionnée de musique est aussi propriétaire de l’École de musique Porte-Voix, fondée en 2011. Cet album sera son second, après avoir réalisé un EP il y a une dizaine d’années.
« C’est un projet sur lequel j’avais travaillé super fort, mais je n’avais pas la même expérience au niveau de la promotion et je crois que je ne m’assumais pas non plus comme auteure-compositrice-interprète. Là, j’ai une connaissance du milieu différente. Avec du recul, j’ai pris conscience qu’il y a toutes sortes de styles et il y en a pour tous les goûts. J’ai arrêté de me demander si c’était bon ce que je faisais. Ça avance mieux de cette façon », mentionne-t-elle.
C’est pendant la pandémie qu’elle a créé la majorité des chansons.
« Ça m’a fait du bien écrire les chansons et c’est un peu ce que j’avais envie de partager. Pendant la pandémie, ç’a comme été un brin de lumière », ajoute-t-elle.
Le premier single de l’album, Que dirais-tu?, sera dévoilé dans les prochaines semaines. L’artiste sera bientôt présente sur une plateforme de sociofinancement pour ceux qui désireraient l’encourager. Vers la fin de l’été, un deuxième single sera dévoilé avec un vidéoclip.
Un album à son image
Pour ses pièces, Karolane Millette s’est inspirée de l’humain dans son évolution.
« Dans une vie, je trouve ça super touchant quand quelqu’un fait le choix d’évoluer et de ne pas rester dans sa zone de confort. […] Il y a des thèmes qui ne reviennent pas. En pratiquant, j’ai remarqué qu’une seule chanson aborde l’amour. C’est plus le fait de persévérer et d’avancer et le principe de garder son cœur d’enfant même si on est adulte qui ressortent », constate-t-elle.
L’album, qui a été enregistré dans la région au Long Play Studio de Louis-Philippe Cyr, comprendra une dizaine de chansons en plus d’une pièce surprise sur l’album physique. En ce moment, les chansons sont à l’étape du mixage.
Jean-Philippe Comeau, guitariste et choriste sur l’album, a coréalisé le projet. Les autres musiciens sont Samanta Crête-Poudrier comme choriste et coach vocal, Samuel Morin à la batterie et aux percussions et Tristan Tremblay à la basse électrique. Karolane Millette, en plus de la voix, s’est chargée du piano et du ukulélé.
La musicienne, friande d’harmonies vocales, en a intégrées parmi les chansons. Sur une des pistes, six élèves de son école ont formé une chorale.
Elle s’est longtemps demandé si elle se devait se concentrer davantage sur son côté enseignante ou son côté musicienne. En intégrant des élèves à ce projet, elle se prouvait que ces deux aspects de sa vie peuvent cohabiter.
Karolane Millette ne retient que du bon de cette expérience. « Cet album, c’est la force de l’équipe, affirme-t-elle. Je me suis bien entourée. Ce sont d’excellents musiciens et j’ai demandé leur avis. Les influences de chacun sont là. »
Une réponse positive
L’artiste est contente de la réaction du public à la suite du spectacle au Gib Fest. « C’est sûr qu’il y avait des gens qui me connaissent, qui m’encouragent et qui connaissent mon répertoire, mais j’ai surpris des gens que je ne connaissais pas à danser, taper des mains et être vraiment enthousiastes entre les chansons », remarque-t-elle.
Ce spectacle lui a permis de jouer pour une première fois les chansons avec tous les musiciens réunis. Ils ont eu bien du plaisir, ce qui donne encore plus envie à l’auteure-compositrice-interprète de remonter sur scène avec eux après le lancement cet automne pour partager ses chansons.